52e anniversaire de la nationalisation des hydrocarbures : Des réalisations importantes

Le ministre de l’Energie et des Mines, Mohamed Arkab a affirmé, jeudi depuis Hassi Messaoud (Ouargla), que le secteur de l’énergie en Algérie avait accompli des réalisations importantes notamment en matière d’exploration, de développement et de raffinage grâce aux compétences nationales. « L’Algérie a aujourd’hui gagné sa place et joue un rôle majeur dans le domaine de l’énergie. Elle est un fournisseur fiable et principal et le sera à jamais, et grâce à nos prédécesseurs, les générations qui se sont succédées ont pu avec leurs propres efforts maitriser cette industrie », a déclaré le ministre dans une allocution lors des festivités célébrant le 52e anniversaire de la nationalisation des hydrocarbures et le 67 anniversaire de la création de l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA)

Au cours de la cérémonie de la célébration du 24 février 1971, jour de proclamation de la nationalisation des hydrocarbures, les efforts consentis par les travailleurs du secteur de l’énergie et les réalisations qui y ont été concrétisées par les diverses entreprises énergétiques ont été mis en avant. Le Premier ministre, M. Aïmene Benabderrahmane, a affirmé, jeudi depuis Hassi Messaoud (Ouargla), que l'Algérie avait franchi de grands pas dans le processus de développement des hydrocarbures depuis le recouvrement de la souveraineté sur cette richesse, ce qui lui a permis d'occuper une position de premier plan en la matière, relevant que "la bataille d'aujourd'hui est celle de la transition énergétique en Algérie". Pour le Premier ministre, "nous nous devons de saluer les réalisations très positives du secteur des hydrocarbures ». il a indiqué que l'Algérie a pu, grâce aux mains de ses travailleurs et travailleuses dans ce secteur, se doter d'énormes capacités lui permettant d'établir une base pétrolière et gazière similaire à ses homologues dans les pays exportateurs d'hydrocarbures. Pour sa part, le ministre de l'Energie et des Mines, Mohamed Arkab a affirmé, que le secteur de l'énergie en Algérie avait accompli des réalisations importantes notamment en matière d'exploration, de développement et de raffinage grâce aux compétences nationales. "L'Algérie a aujourd'hui gagné sa place et joue un rôle majeur dans le domaine de l'énergie. Elle est un fournisseur fiable et principal et le sera à jamais, et grâce à nos prédécesseurs, les générations qui se sont succédées ont pu avec leurs propres efforts maitriser cette industrie", a déclaré le ministre dans une allocution lors des festivités célébrant le 52e anniversaire de la nationalisation des hydrocarbures et le 67 anniversaire de la création de l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA), sous l'égide du Premier ministre, M. Aïmene Benabderrahmane, en présence de plusieurs membres du gouvernement et du PDG de Sonatrach, Toufik Hakkar. Ainsi, le ministre a salué "le parcours positif du groupe Sonatrach", notamment la "maîtrise totale des chaînes de valeur de l'industrie industrielle pétrolière et gazière, ainsi que la gestion directe et l'auto-développement de plusieurs infrastructures et projets énergétiques, en amont et en aval". Il a mis en avant les efforts déployés par le groupe pétrolier en matière d'incitation aux solutions numériques, d'exploitation des technologies modernes et des systèmes informatiques et de maîtrise et de contrôle à distance, relevant "la grande évolution enregistrée dans la performance d'exécution des contrats et des projets et la multiplication de l'utilisation de l'outil de production locale et la promotion et le développement de l'intégration nationale". Il faut reconnaitre que la célébration de la date historique du 24 février 1971, intervient, cette année, dans un contexte particulier pour Sonatrach, ayant réussi à signer plusieurs accords stratégiques de partenariat, dont celui avec le groupe italien ENI pour la réalisation d’un nouveau gazoduc reliant l’Algérie à l’Italie.

Sonatrach : des partenariats stratégiques concrétisés
En s’engageant dans une nouvelle dynamique de développement, la compagnie nationale des hydrocarbures a procédé durant l’année 2022 et au début de l’année en cours à la signature de plusieurs accords, contrats et mémorandums de coopération avec des compagnies mondiales, consolidant sa place de leader dans le domaine des hydrocarbures au niveau africain et international. Dans cette optique, il y a lieu de citer les deux accords stratégiques signés en janvier dernier à Alger avec le groupe Italien ENI. Paraphés par le PDG de Sonatrach, Toufik Hakkar, et le Directeur général d’Eni, M. Claudio Desclazi, en présence du Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, et de la présidente du Conseil des ministres italien, Mme Giorgia Meloni, ces accords stratégiques définissent les futurs projets communs portant sur l’approvisionnement énergétique, la transition énergétique et la décarbonation. Le premier accord porte sur l’extension de la capacité de transport de gaz existante, la pose d’un nouveau gazoduc pour transporter du gaz naturel et alternativement de l’hydrogène et de l’ammoniac bleu et vert, ainsi que la pose d’un câble électrique sous-marin et l’extension de l’actuelle capacité de liquéfaction du gaz naturel. Le deuxième protocole concerne l’identification des opportunités de réduction des émissions de gaz à effet de serre et les meilleures technologies pour mettre en œuvre une telle réduction. Selon la compagnie nationale, ces accords vont renforcer davantage le partenariat entre l’Italie et l’Algérie et confirment le rôle « clé » de Sonatrach comme « l’un des principaux fournisseurs européens d’énergie ». Un autre accord d’envergure avait été également signé par Sonatrach avec le groupe ENI et deux firmes mondiales, l’américain Occidental Petroleum et le groupe français Total Energies. D’un montant de près de 4 milliards de dollars, cet accord paraphé à Alger en juillet 2022 portait sur le développement du périmètre contractuel de Berkine (Ouargla), concrétisé sous l’égide de la nouvelle loi n 19-13 régissant les activités hydrocarbures. Dans le cadre de ce contrat, les parties ont convenu du développement et de l’exploitation de ce périmètre à travers un programme de travaux comprenant, notamment, une acquisition sismique 3D haute densité, le forage de 100 puits pétroliers, ainsi que la reconversion de 46 puits, principalement en puits à procédé « WAG ». Toujours dans le cadre de cette dynamique de développement et de partenariat, le groupe pétrolier national avait signé un protocole d’entente avec la société gazière allemande « VNG AG » pour la réalisation de projets dans le domaine de l’hydrogène et l’ammoniac vert et ce, dans le but d’exporter vers l’Allemagne. Ce protocole comprend, dans un premier temps, la réalisation des études de faisabilité relatives à la chaine de valeur de l’hydrogène, de la production et du transport à la commercialisation, avec la possibilité d’utiliser les réseaux de canalisations entre l’Algérie et l’Europe pour le transport de l’hydrogène vert. S’inscrivant dans une politique de reconquête de parts du marché, Sonatrach a réussi à signer, en novembre 2022, un contrat d’achat et de vente de gaz naturel avec la compagnie slovène Geoplin. Ce contrat permet la fourniture à la Slovénie de gaz naturel à travers le gazoduc reliant l’Algérie à l’Italie pour une période de trois ans, à partir de janvier 2023.

 Gaz: reconquête de parts de marché
Au niveau africain, Sonatrach a concrétisé également des accords avec des compagnies libyenne et nigérienne, ainsi qu’un mémorandum d’entente avec deux sociétés pétrolières sénégalaises pour examiner les possibilités de coopération dans les domaines de l’amont et de l’aval des hydrocarbures. Le domaine commercial n’était pas en reste. Sonatrach avait convenu de réviser les prix du gaz naturel algérien avec ses partenaires, en signant notamment avec le groupe italien ENEL, l’espagnol Naturgy, le groupe énergétique français ENGIE, des accords permettant de revoir et de définir des prix de vente contractuels applicables sur une longue période tout en tenant compte des conditions du marché. En concrétisant toutes ces actions en 2022, avec des résultats financiers devant dépasser les 50 milliards de dollars, le groupe Sonatrach est classé « première entreprise africaine » parmi les 500 meilleures entreprises du continent. Le rapport mensuel de l’Organisation des pays arabes exportateurs de pétrole (OPAEP) a récemment classé l’Algérie en tête des pays « hautement fiables » en matière d’approvisionnement en gaz de ses clients. Tous ces résultats ont par ailleurs, poussé le ministre de l’énergie à saluer, à cette occasion, tous ceux ayant contribué à la prise de la décision de nationalisation des ressources pétrolières et gazières. Pour le ministre, la décision était « un évènement historique national par excellence qui a eu un impact important sur l’industrie et le commerce international des hydrocarbures ». La nationalisation a érigé l’Algérie en « modèle » pour les autres pays producteurs de gaz et de pétrole, qui lui ont emboité le pas pour s’approprier leurs richesses naturelles, a-t-il poursuivi, ajoutant que cet évènement avait révolutionné les relations internationales sur les plans politique, économique et commercial. Intervenant au cours de cette cérémonie, M. Hakkar a mis l’accent sur les sacrifices des travailleurs et des cadres du groupe qui avaient préparé la prise d’une décision ayant permis à l’Etat algérien indépendant moderne de recouvrer sa pleine souveraineté sur ses richesses souterraines. Il a également salué les efforts des travailleurs de la société mère et de ses filiales pour leurs efforts consentis en vue de « parachever le processus de développement de l’économie nationale ». Les festivités qui ont eu lieu au niveau du champ de Hassi Guetara (Hassi Messaoud) a vu, faut-il le souligner, la distinction, à titre posthume, de nombreuses personnalités ayant balisé le terrain pour la prise de cette décision historique dont les défunts Messaoud Zeggar (décédé en 1987) et Rachid Thabti (décédé en 2009). La famille du martyr du devoir national, Cherif Guellal, a également été distinguée aux côtés de plusieurs cadres et travailleurs de Sonatrach. Dans ce cadre, le Premier ministre, M. Aïmene Benabderrahmane a inauguré, dans la matinée, le Centre de séparation et de compression (CSC), qui contribuera à augmenter la capacité de traitement préliminaire en reliant certains puits actuels et futurs au nouveau centre de séparation (Gosp) d’une capacité de traitement de 60.000 barils de pétrole/jour.
B.K

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