Emergence de nouvelles épidémies et de maladies transmissibles : La formation des médecins doit s’y adapter

Le président de l’ordre national des médecins, Dr Mohamed Bekkat-Berkani estime que les méfaits de la mondialisation ont engendré le retour d’épidémies très lointaines, censées être éradiquées, dans nos contrées. « Il faut que l’Algérie s’adapte à ces données nouvelles afin de pouvoir contrer ce types d’infestions qui ont fait beaucoup de victimes et autant d’incompréhensions quant à leur éradication », a indiqué Dr Bekkat-Berkani. La lutte contre cette problématique d’infectiologie, nécessite, a suggéré le président de l’Ordre des médecins, la mise en place préalable d’une politique de prévention. Notre pays doit se doter, a-t-il proposé, d’outils indispensables en matière de formation humaine (de médecins), pour la lutte contre ce genre de menaces que sont les maladies transmissibles virales ou bactériennes. Il est grand temps de créer des pôles d’excellence dans toutes les pathologies, respiratoires, digestives, rénales…et les autres affections à commencer par ces maladies transmissibles qui seront, selon les experts, périodiques, en apportant des « solutions nationales », a proposé Dr Bekkat
« La formation des médecins doit s’adapter aux nouvelles donnes en particulier les maladies transmissibles ». Le président de l’ordre national des médecins, Dr Mohamed Bekkat-Berkani estime que les méfaits de la mondialisation ont engendré le retour d’épidémies très lointaines, censées être éradiquées, dans nos contrées. « Il faut que l’Algérie s’adapte à ces données nouvelles afin de pouvoir contrer ce types d’infestions qui ont fait beaucoup de victimes et autant d’incompréhensions quant à leur éradication », a indiqué Dr Bekkat-Berkani. La lutte contre cette problématique d’infectiologie, nécessite, a suggéré le président de l’Ordre des médecins, la mise en place préalable d’une politique de prévention. Notre pays doit se doter, a-t-il proposé, d’outils indispensables en matière de formation humaine (de médecins), pour la lutte contre ce genre de menaces que sont les maladies transmissibles virales ou bactériennes. Il est grand temps de créer des pôles d’excellence dans toutes les pathologies, respiratoires, digestives, rénales… et les autres affections à commencer par ces maladies transmissibles qui seront, selon les experts, périodiques, en apportant des « solutions nationales », a proposé Dr Bekkat au cours de son passage hier sur les ondes de la radio chaine 3. « Nous devons avoir la politique de nos moyens et les moyens de notre politique », a précisé l’invité de la radio. Pour lui, il faut que le domaine de la recherche médicale pratique contribue en établissant des plans de riposte et de prévention de véritables conduites à tenir contre ces épidémies ainsi que pour le cancer. Interrogé çà propos de l’exode de milliers de médecins algériens vers l’étranger, Dr Bekkat a expliqué cela par la « désespérance » qu’ils expriment au quotidien à cause de leur situation socio-professionnelle. « Il s’agit d’une tendance qui commence à s’accélérer. Il faut essayer de faire évoluer les conditions matérielles et améliorer les conditions socio-professionnelles « inacceptables » de ces médecins, ainsi que leur plan de carrière afin de pouvoir convaincre le maximum parmi eux. Pour le reste, comme l’émigration est un acte volontaire, l’on ne peut les empêcher de partir », a relevé le président de l’Ordre. Ilo faut reconnaitre que d’année en année, l’Algérie enregistre le départ d’un nombre important de médecins vers l’étranger après avoir suivi tout leur cursus dans leur pays. Le président de l’Ordre national des médecins, Dr Mohamed Bekkat Berkani, l’a confirmé, hier, lors de son passage sur les ondes de la radio chaine 3.
Exode des médecins : la tendance s’accélère !
« Au niveau de notre structure, l’Ordre national des médecins, ndlr), nous sommes sollicités pour des documents requis à nos médecins par les institutions étrangères », a-t-il fait savoir, affirmant qu’« il y a énormément de départs ». Dr Berkani, citera à titre d’illustration, l’exemple d’Alger. « Dans la seule région d’Alger, nous avons une trentaine de demandes de départs par semaine. C’est une véritable hémorragie ! », déplorera-t-il. Comment arrêter cette saignée ? Le président de l’ordre demeure convaincu que pour retenir ces jeunes diplômés il faut leur permettre « d’exercer leur métier de médecin tout en leur offrant des solutions socioprofessionnelles évolutives dans le temps », a-t-il suggéré. Le même constat a été établi il y a à peine un mois par le Professeur Rachid Belhadj, président du Syndicat national des professeurs et chercheurs universitaires et directeur des activités médicales et paramédicales à l’hôpital Mustapha Pacha d’Alger. Pr Belhadj a révélé que chaque année, l’Algérie enregistre des « départs massifs » de ses médecins vers l’étranger. C’est « une véritable saignée pour le système de santé et pour tout le pays », a regretté Rachid Belhadj. « Rien que durant l’année 2022, nous avons recensé le départ de 80 hospitalo-universitaires entre radiologues, ophtalmologues, dermatologues, urologues et réanimateurs », a-t-il relevé. Une véritable perte pour le pays, a constaté Pr Rachid Belhadj. « Le comble est que l’Algérie transfère des malades à l’étranger pour se faire soigner par ces compétences qu’elle a elle-même formées », a-t-il ironisé. Pr Belhadj a précédemment relevé qu’une réforme efficiente en Algérie passera inévitablement par la valorisation des compétences pour freiner la fuite des compétences vers le privé et vers l’étranger. « J’insiste sur la revalorisation des ressources humaines dans le secteur de la santé et de l’enseignement supérieur » a-t-il souligné, en précisant que l’Algérie possède des compétences jeunes qu’il faut former, encourager et bien rémunérer. Le représentant des professeurs chercheurs plaide en effet, en faveur d’une réelle prise en charge des préoccupations de la corporation. « Il est temps de revoir le suivi des carrières et la formation de ce corps », a-t-il souligné. En février dernier, le Docteur Lyes Merabet, président du Syndicat national des praticiens de la santé publique (SNPSP), avait révélé qu’ « environ 1200 médecins algériens, de différentes spécialités, s’apprêtaient déjà à partir en France pour travailler dans ses hôpitaux après leurs réussite aux épreuves de vérification des connaissances (EVC).
Badreddine K