Zones d’ombres : Les plans d’actions concrétisés à 96%

Les pouvoirs publics ont identifié quelque 12 571 zones d’ombre dans 1 361 communes sur les 1 541 que compte le pays. Réparties par régions, 988 se situent dans le sud du pays, 6 196 dans les Hauts-Plateaux et 5 404 dans la région nord. Ce sont autant de programmes financés au nombre de 30.000 ayant permis à près de 7 millions d’habitants de ces zones de bénéficier des besoins essentiels à une vie décente et des infrastructures publiques de base. La concrétisation de ce plan a nécessité une enveloppe conséquente d’un montant de l’ordre de 350 milliards de DA, dégagée par le gouvernement. « Venir à bout des disparités de développement du pays a été l’un des 54 engagements pris par le président de la République lors de sa campagne électorale », a affirmé Youcef Roumane, directeur général des Collectivités locales au ministère de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire.
Le taux de réalisation du programme gouvernemental visant à mettre fin aux zones d’ombre à travers le territoire national est estimé actuellement à 96%. Les pouvoirs publics ont identifié ainsi quelque 12 571 zones d’ombre dans 1 361 communes sur les 1 541 que compte le pays. Réparties par régions, 988 se situent dans le sud du pays, 6 196 dans les Hauts-Plateaux et 5 404 dans la région nord. Ce sont autant de programmes financés au nombre de 30.000 ayant permis à près de 7 millions d’habitants de ces zones de bénéficier des besoins essentiels à une vie décente et des infrastructures publiques de base. La concrétisation de ce plan a nécessité une enveloppe conséquente d’un montant de l’ordre de 350 milliards de DA, dégagée par le gouvernement. Il faut dire et reconnaitre que la prise en charge des préoccupations des zones d’ombre constitue l’une des priorités inscrites dans le plan d’action du Gouvernement. D’énormes efforts en effet, consentis par les pouvoirs publics pour rattraper les insuffisances de développement au niveau de plusieurs communes de même dans des zones dépourvues d’un minimum d’infrastructures. « Venir à bout des disparités de développement du pays a été l’un des 54 engagements pris par le président de la République lors de sa campagne électorale », a affirmé Youcef Roumane, directeur général des Collectivités locales au ministère de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire. « Dès son investiture à la magistrature suprême, des moyens de l’Etat ont été aussitôt mis en œuvre en vue de s’attaquer à ce qui a été qualifié de » zones d’ombre », lors de la rencontre gouvernement –walis. Une rencontre à l’issue de laquelle un plan d’actions touchant l’ensemble des wilayas a été élaboré », a rappelé le même responsable lors de son intervention hier, sur les ondes de la chaîne III de la Radio nationale. « Quand on a lancé le programme, le premier défi a été celui d’identifier rapidement les zones d’ombre, via une plateforme en vue d’élaborer une cartographie basée sur 16 éléments d’évaluation, dont l’alimentation en eau potable, l’assainissement, les conditions de scolarité, la santé de proximité, etc. », a expliqué M Roumane. Pour ce responsable, le programme a touché l’ensemble des wilayas et que les disparités se situaient plutôt entre les communes d’une même wilaya ». Le ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du Territoire, Brahim Merad, a souvent réaffirmé « l’intérêt constant » porté par le président de la République au développement de certaines wilayas qui connaissent un retard de développement, notamment Khenchela, qui a bénéficié d’un programme complémentaire de plus de 95 milliards de dinars, et Tissemsilt, qui a bénéficié d’un programme analogue de 100 milliards de dinars. De plus, les walis ont été instruits à l’effet de « poursuivre le recensement des lacunes et des disparités relevées dans certaines régions pour les prendre en charge et les inscrire dans les programmes de développement ordinaires dès l’année en cours », a fait savoir M. Merad.
B.K