Voitures neuves : ce qu’il faut savoir

C’est aujourd’hui que les concessionnaires automobiles, dont les dossiers remplissent les conditions arrêtées dans le cahier des charges relatif à l’exercice de l’activité de concessionnaires de véhicules neufs, obtiendront leurs agréments provisoires. Ainsi, l’on apprend que dix dossiers ont été retenus, dont neuf relatifs à l’importation des véhicules touristiques et un seul dossier relatif à l’importation de motocycles. Selon le ministère de l’Industrie, ces agréments leur permettront d’entamer les procédures administratives et techniques pour obtenir des autorisations définitives et de débuter les opérations d’importation. La Commission technique interministérielle qui s’est référée aux conditions fixées par le décret exécutif N° 20-227 du 16 août 2020 a également étudié les dossiers relatifs à l’exercice de l’activité de construction de véhicules et a tranché le cas d’un seul dossier portant sur la construction de véhicules touristiques et utilitaires, sur un total de 18 dossiers déposés au niveau du ministère. Le ministère a précisé que l’opération d’étude des dossiers pour les deux activités de concessionnaires de véhicules neufs et de construction de véhicules se poursuivra jusqu’à clore l’étude de tous les dossiers. Pour cette raison, les délais arrêtés pourraient s’étendre sur une dizaine de mois si toutes les démarches appropriées sont réalisées dans les temps impartis après la délivrance de l’agrément définitif. Sachant que ce dernier est assujetti au rapport final qui sera établi par les commissions techniques sur chaque concessionnaire sur le terrain. Ces mêmes commissions devront se pencher sur les espaces de stockage et d’exposition, les espaces dédiés au service après-vente, sur l’emploi et autres commodités exigées par le cahier de charges. Cette difficile mission pourrait prendre au moins 30 jours pour pouvoir constater que chaque concessionnaire répond aux critères fixés par le décret du mois d’août 2020. Passé cette étape, le concessionnaire devra, au préalable, passer la commande chez la maison-mère pour lancer les modèles demandés sur les chaînes de production. Une démarche qui exige au minimum entre deux et trois mois. Une fois la commande réalisée, le concessionnaire devra importer une unité de chaque modèle pour son homologation dans les délais impartis et qui oscillent entre 30 et 45 jours. C’est dire que pour arriver à la dernière étape d’importation qui, elle aussi prendrait jusqu’à deux mois, ajouté aux délais de rapatriement des voitures vers les showrooms et d’établissement des cartes jaunes au niveau des wilayas, le concessionnaire aura consommé une dizaine de mois. Du coup, le client final ne pourra passer commande qu’au milieu de l’automne prochain. Idem pour le dossier lié à la construction automobile, dont on ne connait également pas le nom de la marque, encore moins celui de l’opérateur, qui devra suivre un long cheminement conformément au décret du mois d’août 2020.
Ouiza. K