Retraites : Labatcha plaide pour l’ancien régime

Le secrétaire général de l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA), Salim Labatcha n’a pas été tendre dans sa diatribe contre les mesures prises concernant les retraités et la Caisse nationale de retraite. Salim Labatcha remet en cause les décisions prises auparavant instituant le droit à la retraite à partir de 60 ensuite à partir de 65 ans. « Nous demandons une révision de la loi amendée sur la retraite en 2017 », a-t-il plaidé, estimant que cette décision, mis à part ce qu’elle avait suscitée comme débat et polémique, « contient des dispositions injustes pour certains travailleurs ». Sans préciser, toutefois, qu’elle est cette catégorie de travailleurs ayant été « malmenés » par cette loi de 2017 qui a supprimé le départ à la retraite anticipée, Salim Labatcha précise qu’il ne fait que donner de la voie aux travailleurs qui réclament un retour à l’ancien régime, soit le maintien du départ à la retraite anticipée comme un acquis des travailleurs. « Nous exigeons le droit de prendre sa retraite pour tout travailleur ayant travaillé pendant 32 ans », a-t-il dit. Concernant la Caisse de retraite, il a indiqué que la direction de cette caisse n’est pas habilitée à répondre à toute interrogation sur le sujet. « Nous attendions une réponse du gouvernement à nos demandes, pas du directeur de la caisse de retraite », a-t-il souligné, considérant que le gouvernement est la seule habilité à répondre, car il détient le pouvoir de décision. Toujours concernant la caisse des retraites, Salim Labatcha a souligné que les chiffres fournis concernant les financements dont elle dispose sont erronés. « Les chiffres qui circulent sur le soutien du Trésor à la caisse de retraite ne sont pas réels ».
O. K