amélioration des emplois et de la flotte en 2019 (ONS)

Le nombre de la population activant dans le
secteur national de la pêche, emplois directs et indirects, de même que la
flotte du secteur, ont connu des améliorations durant l’année 2019 par
rapport à 2018, selon les données consolidées de l’Office national des
statistiques (ONS).
La population activant dans le secteur de la pêche s’est élevée à 122.509
emplois en 2019, dont près de 48% considérés comme des emplois directs,
affichant une croissance de 5,9% par rapport à l’année de comparaison
d’avant, selon le bilan de l’Office.
La ventilation de la population maritime fait ressortir une dominance des
emplois directs avec 58.545 emplois, soit 47,8 de la totalité de la
population activant dans ce secteur, en hausse de 4,2%.
Ces emplois directs sont composés de 49.903 marins pêcheurs, soit plus de
85% du chiffre global des emplois du secteur de la pêche, (en hausse
+3,6%), 5.911 patrons côtiers (+10,5%) et 2.731 mécaniciens (+1,2%).
Les emplois indirects ont totalisé 63.964 postes, soit plus de 52% du
total des postes d’emploi, en hausse de 7,6%, ajoutent les données de
l’ONS.
La répartition des inscrits maritimes par wilaya fait ressortir
Mostaganem et Tipaza avec près de 13% chacune du total des emplois directs.
Par catégorie professionnelle, le nombre le plus élevé de marins est
enregistré dans la wilaya de Tipaza avec 6.435 travailleurs, suivie par
Mostaganem (6.205), Ain Temouchent (5.862) et Annaba avec 5.437 marins.
Quant aux patrons côtiers, la wilaya de Monstaganem compte le nombre le
plus important avec 825 patrons suivie par Jijel (644), El Taref (566) et
Tipaza (562).
= Flottille: croissance positive=
En 2019, la flottille de pêche nationale a atteint 5.793 navires de pêche
contre 5.617 unités en 2018, en hausse de 3,1%, selon l’Office.
Cette flottille est constituée de 1.660 sardiniers (en hausse de 21,6%
par rapport à 2018), de 3.550 petits métiers (en baisse de 3,3%), de 550
chalutiers, en baisse de 0,2%, de 24 thoniers (en hausse de 26,3%) et de
neuf (9) corailleurs (stagnation).
L’ONS relève, d’après les principaux indicateurs du secteur de la pêche,
que 44,4% de cette flotte sont des navires inactifs, ce qui a eu un impact
directe sur la production.
Cette flottille est caractérisée par la prédominance des unités ayant
une longueur de moins de 6 mètres, avec 43,8% du total, les navires
dépassant les 12 mètres (28,1%), alors que les navires qui dépassent ou
égalent à une longueur de 24 mètres ne représentent que 1,7% du total de la
flotte.
La répartition de la flotte de pêche nationale par wilaya côtière
révèle que Tipaza s’empare de la plus grande part avec 866 navires de
pêche, soit près de 15% de la flottille nationale, suivie par Annaba avec
(629 unités), Skikda (548), Boumerdes (539) et Chlef avec 447 unités.
Quant à la répartition par port, elle indique que le port d’Annaba
compte le plus grand nombre soit 535 navires, suivi par les ports de Ténès
et Bouharoune avec respectivement 447 et 333 navires.
Par type de métiers, le port de Ghazaouet se démarque avec 80
chalutiers, suivi des ports de Bouzedjar (Ain Temouchent), Annaba et
Mostaganem avec 44 chalutiers pour chaque port et 43 chalutiers pour celui
de Cherchell.
Pour ce qui est des sardiniers, les ports de Annaba, Sidi Lakhdar
(Mostaganem) et Ténès (Chelef) se sont positionnés au premier rang avec
respectivement 129,109 et 104 sardiniers.
S’agissant des petits métiers, les ports de Annaba, Ténès et Bouharoune
se distinguent respectivement avec 356, 312 et 209 unités, soit plus de 24%
du total des petits métiers.
M.M