hausse du volume des déchets collectés et traités en 2020

Le volume des déchets collectés et traités au
Centre d’enfouissement technique (CET) de Corso (ouest de Boumerdès) a
connu une “hausse notable” avec 412.000 tonnes en 2020 contre 113.000
tonnes l’année précédente, a rapporté dimanche le directeur du CET.
“Une moyenne de 1.130 tonnes de déchets a été collectée par jour dans 28
communes des wilayas de Boumerdès et d’Alger et auprès de plus de 150
clients relevant du secteur économique public et privé”, a indiqué, à
l’APS, Ahmed Amiali Ahmed, en marge de la présentation du bilan des
activités du CET au conseil exécutif de la wilaya.
Le responsable a signalé la récupération, après tri des déchets collectés
par le CET de Corso, un des plus importants du centre du pays, de plus de
“680 tonnes de déchets recyclables en 2020”.
Selon M. Amiali, “les plus importants types de déchets recyclables
récupérés au niveau du centre, entré en service en 2013 et s’étendant sur
une superficie de 60 ha, avec une capacité de stockage estimée à six
millions de tonnes de déchets, sont le plastique, le verre, le papier et le
carton”.
Le bilan fait état, aussi, de la collecte et du traitement de plus de
82.000 tonnes de déchets par le CET de déchets ménagers et assimilés de
Zaàtra de la commune de Zemmouri ( Est de la wilaya), entré en exploitation
en 2018 et s’étendant sur une superficie de 30 ha.
La moyenne quotidienne de collecte au niveau du centre de Zaatra est de
255 tonnes de déchets récupérés dans 14 communes de l’est de Boumerdes et
auprès de plus de 20 clients du secteur économique public et privé, a-t-il
précisé.
A cela s’ajoute le traitement durant la même année de 135.000 tonnes de
déchets inertes, soit une moyenne quotidienne de 378 tonnes au niveau du
Centre des déchets inertes (CDI) de Thénia (Est de Boumerdes), unique
centre à l’échelle de la wilaya accueillant ce type de déchets provenant
des travaux de démolition des constructions et de creusage.
Parmi les différents problèmes enregistrés au niveau des CET de Corso et
de Zaàtra à Zemmouri, le responsable a abordé le manque de produits
chimiques pour le traitement des lixiviats, à cause de la difficulté
d’obtention d’autorisation nécessaire à leur acquisition, a-t-il expliqué.
Il a souligné que la difficulté d’obtention de cette autorisation conduit
à une accumulation des lixiviats à l’origine d’odeurs nauséabondes et de
difficultés d’accès des camions vers l’intérieur du CET.
Ces deux centres font, également, face à un problème de non versement des
droits financiers dus par certains opérateurs économiques et communes,
est-il signalé de même source.
M.L

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *