Signature d’une convention de coopération pour un recensement national des exploitations agricoles et du bétail

Une convention de coopération a été signée, mardi
à Alger, par le ministère de l’Agriculture et du développement rural, la
Caisse nationale de mutualité agricole (CNMA) et la Chambre nationale
d’agriculture (CNA) pour la réalisation d’un recensement national des
exploitations agricoles et du bétail, prévu en mars prochain à travers tout
le territoire national.
La convention a été paraphée par le Directeur de l’administration et des
moyens au ministère de l’Agriculture, Nadjem Djamel et le directeur des
équipements et moyens matériels à la CNMA, Djebrani Lounis et le Secrétaire
général de la CNA, Kouider Mouloua, sous la supervision du ministre de
l’Agriculture et du développement rural, Abdelhamid Hamdani et du ministre
de la numérisation et des statistiques, Mounir Khaled Berrah.
La convention porte sur le financement des équipements et moyens matériels
à mobiliser dans le cadre de l’opération de recensement, comme les
tablettes électroniques et la prise en charge des frais et indemnités des
agents qui seront chargés de la collecte d’informations au niveau de 1.541
communes à travers le pays.
Ladite opération de recensement s’inscrit dans le cadre de l’application
de la feuille de route du secteur de l’agriculture 2020-2024 qui prévoit
dans son programme spécial sur la numérisation, le lancement d’une
opération de recensement agricole pour l’année 2021, à travers
l’utilisation des techniques de technologie moderne.
Le principal objectif de ce recensement réside dans l’amélioration des
statistiques agricoles et alimentaires pour la collecte des informations
nécessaires dans la prise de décision, et une meilleure application de la
feuille de route du secteur, vu l’importance d’une bonne connaissance des
infrastructures et exploitations agricoles impliquées dans la production,
avec l’élaboration d’une vision plus claire du secteur et la mise en place
de systèmes statistiques de suivi et d’évaluation des performances.
Il s’agit également de mettre à jour les informations sur les
infrastructures et exploitations agricoles, ainsi que sur l’environnement
de la production, les statistiques du bétail, des étables et de l’élevage
sur le territoire national, outre la mise en place de fiches et de
références qui serviront de base de données nécessaire pour mener des
enquêtes et des sondages.
Selon les explications fournies par le Directeur général des statistiques
agricoles et des systèmes d’informations, Badani Ahmed, le processus de
recensement sera mené sur le terrain grâce à un formulaire électronique qui
est transféré directement en temps réel, et concernera des informations sur
les activités de production et d’emploi à travers 1,2 million
d’exploitations agricoles et d’élevage.
Selon le même responsable, ces formulaires comprennent également des
données sur les exploitants et exploitations agricoles, la main-d’œuvre,
les assurances, les ressources en eau, le nombre de têtes de bétail, le
taux d’exploitation des terres, la qualité de la culture et d’autres
données.
Dans une allocution à l’occasion, le ministre de l’Agriculture et du
développement rural, Abdelhamid Hamdani, a affirmé que l’opération de
recensement, qui débutera en mars prochain et durera 4 mois, vise à
améliorer et mettre à jour les données statistiques des structures
agricoles, élaborer la liste du bétail et leurs structures au niveau
national, et produire des bases de données fondamentales qui aideraient aux
enquêtes agricoles thématiques, en plus du développement d’indicateurs
agricoles inclus dans le processus de développement durable.
Selon le ministre, le processus de recensement qui vient après le
recensement de 2001 donnera de meilleures preuves sur les capacités et les
investissements disponibles dans les domaines de la production animale et
végétale, ce qui permettrait aux cadres du secteur de se rapprocher de la
“vérité” sur le terrain.
Selon le même responsable, une plus grande dépendance à la technologie est
à même de réduire la bureaucratie, à travers l’utilisation d’une base de
données liée directement au ministère, qui pourra prendre des décisions
objectives.