La société civile pour pallier la défaillance de la classe politique

M. Abdelmadjid Tebboune, n’a cessé de rappeler la nécessité de structurer et d’organiser la société civile, seul cadre, selon lui, de permettre aux jeunes d’intégrer la vie politique, sociale et économique nationale.

« Nida el Watan », ou bien « l’appel de de la Patrie » est né. Cette initiative lancée par plusieurs animateurs de la société civile n’est surtout pas une formation politique ou un comité de soutien à un quelconque candidat. La structuration à laquelle s’attellent depuis quelques jours des associations connues au sein de la société civile se veut une réponse aux sollicitations du président de la République, Abdelmadjid Tebboune. Ce dernier, conscient de la faillite de la classe politique, notamment celle qui s’est mise au service du chef de l’Etat déchu, veut « réanimer » la société de l’intérieur en offrant une opportunité à la jeunesse de s’organiser d’une manière autonome. Pour rappel, le président Tebboune a fait de l’organisation de la société civile l’un de ses premiers objectifs, juste après son élection. « Nida El Watan » fait partie des projets du chef de l’Etat. A son arrivée à la tête de l’Etat en décembre 2019, pour rappel, Abdelmadjid Tebboune avait fait de la structuration de « la société civile » une de ses priorités. Il s’est présenté à la présidentielle comme « candidat libre » et a refusé le soutien des partis politiques. En août dernier, il indiquait que la société civile demeurait « le premier allié » pouvant soutenir le projet de « l’édification de l’Etat ». Il avait souligné, également « la nécessité d’apporter tout le soutien et les facilités aux associations pour les aider à s’organiser davantage ». Lors d’un de ses discours, prononcé devant les walis lors e la rencontre de ces derniers avec le gouvernement, il avait exigé « pour qu’on associe la société civile et à l’aider à s’organiser ». « J’insiste sur la société civile parce qu’elle est honnête. Je suis très enclin au mouvement associatif qui se soucie des préoccupations quotidiennes des citoyens. », avait-t-il ajouté. Les orientations données par le chef de l’Etat se confirment lors de ses entretiens avec les représentants de la presse nationale. En effet, M. Abdelmadjid Tebboune, n’a cessé de rappeler la nécessité de structurer et d’organiser la société civile, seul cadre, selon lui, de permettre aux jeunes d’intégrer la vie politique, sociale et économique nationale. Concernant Nida El Watan, l’un de ses initiateurs les plus en vue a affirmé que la mise sur pied de cette structure n’est nullement un parti politique acquis au chef de l’Etat. Ainsi, Nazih Beramdane a estimé, lors d’une émission à la radio nationale que « l’initiative n’est ni un comité de soutien et ne ressemble pas aux précédente initiatives politiques, comme cela a été rapporté », ajoutant qu’elle « est conduite par des personnes qui jouissent d’une grande crédibilité dans la société. Nazih Beramdane a ajouté, dans ce sens que « d’aucuns ont comparé notre initiative à une précédente. Il faut savoir que cette dernière était dédiée à des personnes pour servir de comité de soutien », ajoutant qu’aujourd’hui, « il s’agit d’un appel de la nation et ceux qui adhèrent à l’initiative sont des personnes qui jouissent d’une grande crédibilité au niveau nationale, ils ont répondu à notre appel pour servir la patrie ». Nazih Beramdane a souligné que plusieurs associations connues pour leur activisme sur le terrain ont déjà adhéré à l’initiative, à l’instar de l’Association de protection des consommateurs (APOCE).

K. M

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