Le gouvernement veut stabiliser les zones rurales

En aidant les régions enclavées, le gouvernement entend avant tout stabiliser le monde rural. Mais pour cela, il faut avant tout concrétiser et réaliser tous les projets inscrits dans le cadre du développement des zones d’ombre. C’est le nouveau défi auquel est confronté Brahim Merad, le conseiller du président de la République chargé des « zones d’ombre ».
Lors d’une visite à Oued-Souf, le conseiller présidentiel a indiqué que seses visites dans des localités enclavées et les zones d’ombre des wilayas du Sud du pays « visent d’évaluer de visu la mise en œuvre de la stratégie des pouvoirs concernant le développement des zones d’ombre, en matière d’électrification, rurale et agricole, l’alimentation en eau potable, l’approvisionnement en gaz naturel, l’amélioration des conditions de scolarisation et des prestations de santé ». Il a ajouté que « les projets de développement tendent, outre les objectifs mentionnés, à consolider les liens de confiance entre l’Etat et le citoyen, à contribuer à la stabilité de la population et la mise sur pied de projets d’investissement leur permettant d’adhérer aux efforts d’édification du pays ». Pour lui, ‘ »les autorités locales sont tenues de contrôler de manière continue les projets de développement et leur suivi permanent ».
Par ces efforts, les autorités entendent surtout fixer les populations rurales. Pour Brahim Merad, « l’intérêt porté par les pouvoirs publics pour le développement des zones d’ombre vise essentiellement à encourager la stabilité des populations rurales dans leurs régions ».
« Le développement des zones rurales donne l’opportunité à leurs habitants de se lancer dans des activités d’investissement liées à la terre et à la promotion de l’individu, à l’instar des activités agricole et d’élevage, en plus de créer des micro-entreprises familiales spécialisées dans l’artisanat traditionnel et les métiers », a-t-il souligné. Il a ajouté, à ce propos, que les projets de développement en rapport direct avec les préoccupations des citoyens sont à même de contribuer à la fixation des populations dans leurs régions.
Pourtant, le responsable reconnaît que les retards pris dans la réalisation de certains projets a des explications. « Les délais d’exécution de tous les projets de développement des zones d’ombre ne peuvent être fixés, car ils sont liés à la disponibilité des enveloppes financières et du temps que prendra le règlement définitif de leur situation », avait admis Brahim Merad. Des efforts considérables sont consentis au profit des populations des zones rurales et démunies qui ont été marginalisés des années durant, a-t-il indiqué, soulignant que les programmes de développement actuellement mis en en œuvre « reflètent la forte volonté du Président de la République de consacrer l’égalité des chances entre les citoyens ».
La population des zones d’ombres qui s’élève à plus de 8,5 millions d’habitants « doit bénéficier de développement dans tous les domaines, de manière à améliorer leurs conditions, notamment en ce qui concerne la scolarisation, la santé et le désenclavement », a souligné le responsable.