Faible affluence du public et baisse des ventes

La première édition du Salon du livre d’Alger ouverte, jeudi dernier, au Palais des expositions d’Alger a connu “une faible affluence” du public et une baisse des ventes, selon les éditeurs. L’application du protocole sanitaire de prévention contre le nouveau Coronavirus, notamment l’interdiction de l’accès au moins de 16 ans, a entraîné une baisse des ventes car “les enfants et les adolescents sont les plus férus de ce genre de manifestation”, ont précisé des éditeurs. Outre ce constat, un des responsables du stand “Chihab” a déploré la faible médiatisation de cet évènement culturel et l’absence de promotion à travers des affiches publicitaires”. Dans le même sens, le responsable des ventes des éditions “Dar Numidia”, spécialisée dans les manuels parascolaires, a souligné que la présence des jeunes influaient “grandement” sur le volume des ventes d’autant que les publications leurs sont destinées. L’éditeur Bouchendouka Abdelfattah a affirmé que les publications des éditions Dammah connaissent une grande affluence, notamment “en fin de semaine”, grâce “à la promotion des œuvres faite par la maison d’édition via les réseaux sociaux. Déplorant “les coûts élevés” de location des pavillons, notamment à la lumière de la conjoncture actuelle difficile, le même intervenant a souligné que sa maison d’édition avait suspendu ses activités depuis plus d’un an en raison de la pandémie, ce qui lui a causé des pertes financières. De son côté, le responsable commercial de “La Librairie verte”, Bouaouni Fouzi, a estimé que les ventes étaient “acceptables jusqu’à l’heure actuelle” notamment au vu “des soldes qui peuvent atteindre jusqu’à 20%”, soulignant que “le problème n’était pas tant la baisse d’affluence des visiteurs mais plutôt le recul de la lecture”.

R. N

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