la FAO et l’OMI lancent une initiative mondiale pour dépolluer les océans

– L’Organisation des Nations Unies pour
l’alimentation et l’agriculture (FAO) s’est associée à l’Organisation
maritime internationale (OMI) dans le cadre d’une grande initiative qui
s’attaque aux déchets rejetés dans le milieu marin, afin de dépolluer les
océans de la planète, selon un communiqué de la FAO.
Baptisé GloLitter, ce projet mis en œuvre par la FAO et l’OMI, est financé
par le Gouvernement norvégien, par l’intermédiaire de son Agence de
coopération pour le développement (NORAD), a indiqué la GAO dans un
communiqué publié sur son site web.
Le projet permettra d’aider les pays en développement à trouver des moyens
de prévenir et de réduire les déchets marins, notamment les déchets
plastiques, dans les secteurs du transport maritime et de la pêche,
a-t-elle précisé.
Selon les initiateurs, cette action, qui regroupe plusieurs pays
partenaires, a pour objectif de réduire l’utilisation des plastiques dans
ces secteurs et de chercher à les recycler, de manière à mieux protéger
notre milieu marin, qui est fragile, ainsi que nos conditions de vie et nos
moyens d’existence, conformément à l’objectif de développement durable 14
de l’ONU qui engage à prévenir et réduire la pollution marine ainsi qu’à
conserver et exploiter les océans de manière durable.
“Les déchets plastiques détruisent la vie marine et la santé humaine”, a
déclaré le Directeur de la Division des politiques et des ressources des
pêches et de l’aquaculture à la FAO, Manuel Barange, assurant que cette
initiative, qui constitue une mesure essentielle pour faire face à ce
problème, permettra de protéger l’écosystème océanique ainsi que les moyens
d’existence de ceux qui en dépendent”.
Grâce au projet GloLitter, le secteur sera mieux à même d’appliquer les
meilleures pratiques en matière de prévention et de réduction des déchets
plastiques en mer, y compris les engins de pêche perdus ou rejetés, dans le
but de préserver les ressources marines côtières et mondiales, a-t-on
précisé.
Cette initiative permettra également de faire le point sur la
disponibilité et l’adéquation des installations de réception portuaires, de
sensibiliser les secteurs du transport maritime et de la pêche, notamment
les gens de mer et les pêcheurs, et d’encourager le marquage des engins de
pêche afin de pouvoir retrouver leur propriétaire en cas de rejet ou de
perte en mer.
En outre, le projet mettra à la disposition des pays partenaires des
outils, tels que des documents d’orientation, du matériel de formation et
des stratégies, afin de les aider à appliquer les réglementations en
vigueur.
Dans les mois à venir, des spécialistes de la FAO et de l’OMI
collaboreront avec les partenaires pour leur fournir une assistance
technique et des formations.
Quant aux pays partenaires de ce projets, la FAO en a cité une trentaine
(Brésil, Costa Rica, Côte d’Ivoire, Inde, Indonésie, Jamaïque, Kenya,
Madagascar, Nigéria, Vanuatu, Argentine, Cabo Verde, Colombie, Equateur,
Gambie, Iles Salomon, Mozambique, Nicaragua, Panama, Pérou, Philippines,
Sénégal, Soudan, Sri Lanka, Thaïlande, Timor-Leste, Togo, Tonga,
République-Unie de Tanzanie et Viet Nam).