JO de Tokyo: la Nigérienne Aminatou Seyni autorisée à s’aligner sur 200 m

La Nigérienne Aminatou Seyni, concernée par la
réglementation de la Fédération internationale d’athlétisme sur
l’hyperandrogénie, pourra s’aligner sur 200 m lors des Jeux olympiques de
Tokyo.
“Une correspondance de la Fédération internationale que nous avons
retrouvée dit qu’Aminatou n’est pas éligible sur 400 m”, sa distance de
prédilection, mais qu’elle peut “courir les 100 et 200 m”, a expliqué le
président de la Fédération nigérienne d’athlétisme, Alio Oumarou.
“Jusqu’à preuve du contraire, elle est toujours en lice pour aller aux JO
de Tokyo”, a-t-il poursuivi.
Selon Alio Oumarou, “les rumeurs” sur une disqualification d’Aminatou
Seiny sont nées “d’une mauvaise interprétation de la correspondance de
l’IAAF”, a-t-il souligné en référence à la vive polémique qui a éclaté au
Niger début avril.
L’athlète de 24 ans et sa fédération ont cru que la Fédération
internationale (World Athletics, anciennement IAAF) lui interdisait de
s’aligner même sur 200 m aux JO, une épreuve qui n’est pourtant pas visée
par la réglementation sur l’hyperandrogénie qui concerne les épreuves
allant du 400 m au mile.
En vertu de cette réglementation, lors des Mondiaux-2019 de Doha, Seyni
avait participé au 200 m et s’était hissée en demi-finales en battant en
séries son record personnel et le record du Niger (22 sec 58/100e).
World Athletics estime que les femmes hyperandrogènes (ayant une
différence de développement sexuel) ont un avantage injuste en compétition,
et leur interdit depuis mai 2019 de participer à des courses allant du 400
mètres au mile (1.609 m), sauf si elles acceptent de prendre des
médicaments pour faire baisser leur taux de testostérone, ce que Seyni
refuse de faire.