Complexe Mohamed-Boudiaf: le SATO d’athlétisme rouvrira mercredi ses portes

Le stade d’athlétisme “SATO” du complexe olympique Mohamed-Boudiaf (Alger) rouvrira mercredi ses portes après une opération de rénovation et de réhabilitation dans le cadre d’un projet global qui a touché toute l’infrastructure de ce site.
Après trois mois de travaux réalisés par trois entreprises algériennes, l’enceinte sportive a fait peau neuve, permettant à la Fédération algérienne d’athlétisme (FAA), chargée de la gestion du SATO, de se consacrer pleinement au développement de la discipline.
“Les travaux de réhabilitation, d’un coût global de 330 millions de dinars, ont été réalisés sur trois phases : la première a concerné les tribunes, la mise en place des sièges, la réfection des vestiaires et la rénovation des deux salles de musculation. La 2e opération a touché l’éclairage (câblage, groupes électrogènes), alors que la troisième étape a été consacrée à la piste principale, recouverte d’un produit allemand “Polytan” constitué de deux couches, homologué et certifié par World Athletics (Fédération internationale d’athlétisme, ndlr)”, a déclaré à l’APS Rédha Doumi, conseiller du ministre de la Jeunesse et des Sports chargé des investissements.
Concernant l’espace d’entraînement, il a été réorganisé d’une manière à avoir un plateau sportif pour alléger la piste principale, avec des couloirs de 90 m, des espaces pour la perche, le saut en hauteur et le saut en longueur et surtout une piste d’entraînement dénommée “sur-vitesse” avec une inclinaison de 3%.
“Les travaux du bâti ont été confiés à la société Mezoued, alors que l’éclairage a été réalisé par la SARL EROE. La piste principale a été mise en place par la société IRS Derriche, sous la supervision d’un expert allemand”, a-t-il expliqué.
De son côté, Brahim Boudiaf, directeur du SATO, a annoncé à l’APS le lancement d’un appel d’offres pour l’acquisition de matériel pour les deux salles de musculation, soulignant que les travaux de réhabilitation du SATO ont pour objectif “l’optimisation des espaces, ce qui nous a permis de récupérer deux lignes pour la perche, le saut en hauteur et le saut en longueur”.