Campagne de vaccination : une moyenne de 7.000 personnes vaccinées par jour à Oran (DSP)

– Une moyenne de 7.000 personnes sont vaccinées
quotidiennement à Oran depuis le début de la campagne nationale de
vaccination, lancée le 4 septembre en cours, a-t-on appris hier auprès de
la direction locale de la santé et de la population locale (DSP).
Même si les objectifs de la campagne qui tablaient sur 18.000 personnes à
vacciner chaque jour n’ont pas été atteints, cette moyenne de 7.000
personnes par jour est considérée comme “acceptable”, a déclaré le chargé
de communication de la DSP, Youcef Boukhari.
En effet, les nouveaux chiffres communiqués par l’Organisation mondial de
la santé (OMS), font état d’une population cible à vacciner de 1.660.000
personnes sur une population globale de 3 millions à Oran, a-t-il précisé.
L’immunité collective sera atteinte à Oran après la vaccination de 70% de
la population cible, âgée de plus de 18 ans, a fait savoir le même
responsable.
A l’heure actuelle, le nombre de personnes vaccinées au niveau de la
wilaya d’Oran a dépassé les 510.000, a révélé la même source, ajoutant que
la DSP espérait atteindre les 600.000 personnes à la fin de la campagne
nationale de vaccination, prévue pour le 11 septembre.
S’agissant de l’engouement à cette campagne, il demeure en dessous des
attentes, selon les acteurs de cette campagne qui estiment que la période
des congés, ajoutée à la baisse de la contamination, “dissuade un bon
nombre de personnes à aller se faire vacciner en cette période”.
Le constat est le même dans plusieurs points de vaccination visités par
l’APS. Au niveau des chapiteaux de Tahtaha de M’dina J’dida, à la Place du
1er novembre et au jardin méditerranéen, les citoyens ne se bousculent pas
vers ces sites. ” L’affluence est timide”, soutient Mohamed Sofiane
Bahlouli, médecin- chef au niveau de la protection civile d’Oran qui gère 6
points de vaccination.
Même constat est relevé au niveau de plusieurs centres sanitaires de
proximité, au Front de mer, à Médiouni et à Bir El Djir. ” Lorsque
l’épidémie était à son paroxysme, à la mi-août , les gens faisaient des
files pendant des heures pour se faire vacciner parce qu’ils avaient peur
“, indique une infirmière au centre de santé de proximité à Mediouni.
“Aujourd’hui le vaccin est disponible, et les points de vaccination sont
très nombreux, mais les gens ne sont pas au rendez-vous”, déplore-t-elle.
Youcef Boukhari a rappelé que la demande sur la vaccination évolue en
corrélation avec les cas de contamination, estimant qu’il faut faire
davantage de sensibilisation pour toucher toutes les tranches de la
population.

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