Près de 650 milliards de centimes en 2019 pour défaut de facturation

L’estimation financière des interventions liées aux infractions relatives à l’absence de facturation a atteint près de 650 milliards de centimes, durant l’année écoulée, ont indiqué les services de la direction régionale du commerce. Durant la même période, l’on note le refoulement de 6000 tonnes de marchandises importées via les ports d’Oran, pour non conformité aux normes et conditions réglementaires. A ce propos, l’on note un nombre de 176961 interventions opérées dans les 5 wilayas relevant de la tutelle de cette direction régionale à savoir Mostaganem, Aïn Témouchent, Sidi Belabbès, Tlemcen et Oran. Suite à ces interventions, 12219 infractions ont été recensées ayant débouché sur l’élaboration de 11546 procès-verbaux dont une grande partie porte sur des poursuites judicaires. Les infractions liées au défaut de facturation ont atteint un montant avoisinant 650 milliards de cts. L’on croit savoir aussi que les services compétents ont proposé la fermeture de 791 locaux commerciaux durant cette même période et ont procédé à la saisie d’importantes quantités de marchandises non conformes aux normes ou impropres à la consommation, totalisant 18 milliards de Cts. Dans le registre du commerce extérieur, le bilant de l’année 2019 fait état de du refoulement de prés de 6000 tonnes de marchandises importées, d’une estimation financière de 90 milliards de Cts. Pour ce qui est des services des directions du commerce opérant au niveau des frontières, l’on croit savoir que 1691 échantillons prélevés sur des marchandises importées, ont été envoyés aux laboratoires pour être soumis à des analyses. Par ailleurs et s’agissant de la lutte contre le commerce illicite, les services de la wilaya en coordination avec les services du commerce, sont ont mobilisés pour lutter contre ce phénomène notamment que de nombreuses communes abritent des marchés couverts non exploités dont une vingtaine réalisée ces dernières années. Les services de la tutelle ont, d’ailleurs, demandé aux communes, via des correspondances officielles, de prendre les mesures réglementaires nécessaires afin que les locaux commerciaux aménagés dans les marchés couverts de proximité soient occupés par leurs attributaires « Il s’agit de structures ayant coûté au trésor public des sommes colossales et il est anormal qu’elles ne soient ni exploitées ni occupées.

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *