Bechar: D’importants efforts en matière d’irrigation dans la plaine d’Abadla

En attendant, aucune activité agricole productive n’est entreprise dans ce périmètre, mis à part celle de la pastèque et du melon, en dépit des investissements colossaux injectés aussi bien pour sa mise en valeur que pour sa réhabilitation. La plaine d’Abadla devrait parvenir à garantir une autosuffisance alimentaire de la wilaya, grâce aux 1.591 agriculteurs qui y activent. Une contrainte et non des moins importantes, qui entrave pour le moment l’agriculture dans la région. Si le problème de l’irrigation des sites agricoles ne semble toutefois plus poser d’énormes entraves à l’agriculture, grâce aux efforts consentis dans ce domaine, par le biais de la réalisation de plusieurs retenues collinaires, à l’exemple du périmètre de mise en valeur de Laouina (Taghit), qui s’étend sur une superficie de 300 ha, extensibles jusqu’à 30.000 autres hectares et qui connaît actuellement la réalisation d’une retenue collinaire d’une capacité de plus de 3 millions de m3, provenant des eaux de l’oued Zouzfana, il n’en demeure pas moins que d’autres contraintes sont venues se greffer, au rythme du temps, aux obstacles déjà enregistrés dans ce domaine. Les efforts déployés pour une redynamisation de l’agriculture, dans la région, restent certes constants et non négligeables, mais il ne va pas sans dire que, compte tenu des énormes potentialités existantes et des crédits considérables alloués à ce secteur, les productions (comme les céréales, par exemple) restent bien en deçà des besoins et des attentes. La valorisation du secteur de l’agriculture, à travers la wilaya de Béchar, est aujourd’hui bien plus qu’indispensable, pour un impact plus positif sur le développement économique. Une attention particulière devrait lui être accordée, comme c’est d’ailleurs le cas pour celui du tourisme, tous deux étant les vocations indissociables de la Saoura. Dans un atout autre registre hormis les ressortissants de Tunisie, de Cuba et de la Palestine, dispensés d’une déclaration de travail auprès de la Caisse nationale d’assurance sociale, conformément à des conventions qui régissent les relations de travail entre l’Algérie et des trois pays, tous les autres travailleurs étrangers doivent impérativement être déclarés par les entreprises qui les emploient, toutes filières d’activités confondues, sous peine de sanction prévue par réglementation relative à l’affiliation à la Sécurité sociale. C’est d’ailleurs dans ce sens qu’une inspection de ces services vient d’être menée à travers les entreprises de la wilaya de Béchar, afin d’exiger l’introduction de dossiers d’immatriculation et d’affiliation auprès de la CNAS et concernant tous les travailleurs étrangers, exerçant sans permis de travail, lorsque l’on sait que leur nombre ne fait qu’augmenter, compte tenu de la demande de cette main-d’œuvre, moins coûteuse que d’autres, à l’exemple des ressortissants maliens. Si cette sortie auprès des 250 entreprises que compte la wilaya n’aura pas permis de déterminer leur nombre exact, il n’en demeure pas moins qu’elle évitera aux concernées de se voir exposer à des sanctions prévues par la loi relative à l’affiliation à la Sécurité sociale.

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