Deux banques publiques proposeront des produits le mois prochain

Deux banques publiques comptent proposer des produits de finance islamique durant le mois d'août
prochain, a fait savoir le ministre des Finances, Aymen Benabderrahmane. Dans une déclaration à la
presse en marge de la réunion du Premier ministre avec les partenaires sociaux et les opérateurs
économiques visant la mise en place d’une Commission de sauvegarde chargée d’évaluer les
incidences causées par la pandémie du nouveau Coronavirus sur l’économie nationale, M.
Benabderrahmane a affirmé que la finance islamique est devenue une réalité depuis la promulgation
par la Banque d’Algérie (BA) du règlement définissant les opérations y afférant et les règles de son
exercice", précisant que "deux banques publiques vont offrir, d’ici le mois prochain, des produits de
finance islamique conformes aux conditions stipulées». Selon le ministre des Finances, la finance
islamique devra attirer la liquidité financière thésaurisée ou celle circulant sur le marché parallèle, en
sus de contribuer à l’allégement des incidences économiques causées par la pandémie du nouveau
Coronavirus en l’Algérie. Dans le même contexte le ministre a encouragé la création de banques
privées avec un capital algérien afin de contribuer à la captation des fonds de l’économie parallèle et
rétablir la confiance entre les citoyens et leur entourage administratif et financier."On n’a pas vu de
banques nationales privées depuis plus de 15 ans. Nous encourageons la création de banques privées
avec un capital algérien, qui bénéficieront de toutes les facilités du Gouvernement", a ajouté le
ministre. Abordant la création de la Commission de sauvegarde chargée d'évaluer les incidences
causées par la pandémie du nouveau Coronavirus sur l’économie nationale, le ministre a indiqué que
cette commission procédera à la définition des besoins des opérateurs économiques impactées par
l’épidémie avant d’affecter les ressources financières qui seront orientées à la mise en œuvre des
propositions devant être adoptées par toutes les parties. Dans ce cadre, le ministre a affirmé
qu'aucune mesure ne saurait désormais être prise sans l'association des partenaires socio-
économiques, la nouvelle orientation étant que l'Etat ne prendra plus de décisions unilatérales.0M.
Benabderrahmane s’est, par ailleurs, dit optimiste quant au rebond des indicateurs économiques et
financiers du pays au cours du 2e semestre de l’année en cours 2020, faisant observer que la
majeure partie des études prévoit un retour de la croissance dans les grandes économies, en cette
période, comme la Chine, ce qui aura, a-t-il ajouté, un impact positif sur l’économie nationale.
Néanmoins, cette crise constitue, selon le ministre, une opportunité de mettre en valeur le produit
national et d’en améliorer la compétitivité, d’autant plus que la plupart des pays s’oriente vers la
relocalisation de leurs activités industrielles, après avoir procéder à leur délocalisation, des décennies
durant, motivée par la recherche de la main d’œuvre bon marché.

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