Pour mon cholestérol : beurre, huile ou margarine?

Environ un tiers du cholestérol de l’organisme provient de l’alimentation. Il est donc important de bien choisir ses aliments pour en limiter l’apport, mais sans se priver de sources alimentaires intéressantes. Chercher à varier les aliments consommés reste le meilleur conseil !
Le beurre étant riche en LDL cholestérol (le mauvais) et en acides gras saturés, il convient donc d’en limiter la consommation lorsque l’on fait attention à son cholestérol ou que l’on souffre d’hypercholestérolémie. Les plus gourmands pourront tout de même en consommer en quantité acceptable, jusqu’à 15 grammes par jour, soit deux tartines “légères”. Préférez le remplacer par des produits gras d’origine végétale (huiles, avocat, oléagineux…) .Côté cuisine, optez plutôt pour l’huile de colza, en alternance avec l’huile d’olive, produit phare du régime méditerranéen et riche en oméga-9. D’autres huiles végétales comme l’huile de tournesol, de noix, de soja ou de maïs vous permettront également de prendre soin de votre cholestérol.
Qu’en est-il des margarines “anticholestérol” ?
Plusieurs études montrent que certaines d’entre elles peuvent faire baisser le mauvais cholestérol mais sans mettre en évidence une réduction des maladies ou de la mortalité cardiovasculaires. Pire, certains spécialistes avancent au contraire que, riches en phytostérols, ces margarines pourraient augmenter le risque de développer ces pathologies puisque ces substances sont connues pour cela (phytostérolémie). De plus, elles peuvent engendrer une diminution de certains antioxydants dans l’organisme. Première conclusion, elles ne peuvent donc être proposées qu’aux personnes ayant une hypercholestérolémie, jamais en prévention primaire. Par ailleurs, toutes les margarines n’ont pas la même composition, loin de là, et ont donc des qualités différentes. Il faut éviter les margarines hydrogénées. La dose quotidienne recommandée est de 20 grammes par jour.
La composition doit se rapprocher au maximum des recommandations :
• acides gras monoinsaturés : 17 %
• acides gras saturés : 10 %
• acides gras polyinsaturés, oméga-6 : 4 %
• acides gras polyinsaturés, oméga-3 : 1,6 %
• rapport oméga-3/oméga-6 inférieur à 5.
En conséquence, il est conseillé de demander conseil à son médecin avant de les consommer de façon régulière, surtout en cas de prise de médicaments pour faire baisser le cholestérol. Elles doivent être évitées chez les enfants ou chez les femmes enceintes ou qui allaitent.