Mohamed Chorfi: «Pas de vote par Internet»

Mohamed Chorfi a rassuré hier que la période de deux mois et quelques jours qui précèdent la tenue du référendum sur le projet de révision de la Constitution ne constitue pas un obstacle quant à l’accomplissement du rôle de l’Autorité nationale indépendante des élections (ANIE). « Bien qu’elle soit courte, l’Autorité est prête à relever le défi », a indiqué le président de cette Instance.
Intervenant dans l’émission de l’invité du matin sur la Chaîne I de la Radio Algérienne, le président de l’ANIE a expliqué que la pandémie du Coronavirus avait empêché la tenue du référendum dans les délais promis par le président de la République, ajoutant que l’annonce de la date n’était pas une surprise « d’autant plus que nous avons appris à vivre avec la Convid-19 », a-t-il mentionné. Pour ce qui est du rapport qu’il a remis au président de la République, Mohamed Chorfi a indiqué qu’il contenait des détails sur les capacités de l’autorité et sa situation financière afin qu’elle joue pleinement son rôle. S’exprimant sur le rôle des nouvelles technologies dans l’organisation de cette échéance, il s’est dit favorable surtout qu’elles aient démontré leur efficacité dans la protection de l’information ainsi dans l’assainissement des listes électorales, lors de la tenue de la dernière élection présidentielle. Selon lui, il n’y a aucun empêchement au recours à ces technologies pour parer au manquement des moyens humains. Par ailleurs, Chorfi a exclu le recours au vote par Internet. « Il peut être objet de fraude, comme l’ont montré les expériences dans d’autres pays », a-t-il conclu.