Quand le TAS enfonce la Ligue

Nouvelle gifle pour nos instances sportives déboutées, hier, par le TAS international dans l’affaire du derby qui a fait couler beaucoup d’encre. En effet, le tribunal de Lausanne a donné raison à l’USMA dans ce dossier qui n’aurait jamais dû prendre une telle ampleur, si seulement les dirigeants de la Ligue, à leur tête le président, Abdelkrim Medouar, avaient fait preuve un tant soit de bon sens, et moins d’obstination et d’excès de zèle. C’est un véritable camouflet pour eux, quand bien même le championnat a été arrêté. Le derby contre le MCA ne sera pas rejoué, mais la Ligue est obligée de rendre à l’USMA les trois points perdus sur tapis vert et doit rembourser tous les frais afférents à cette affaire. Que dire alors du TAS algérien qui avait classé l’affaire en déboutant l’USMA dans le fond et dans la forme. Heureusement le club usmiste ne s’est pas résigné, malgré la très mauvaise passe qu’il traversait à l’époque. D’anciens joueurs du club, à l’image de Mohamed Hamdoud, et des supporters en ont fait une affaire personnelle. Leurs sacrifices n’ont pas été vains, puisqu’ils ont fini par obtenir gain da cause. Il faut dire que l’opinion sportive était de leur côté. Dans cette affaire, l’USMA a été lésée. Tout le monde s’en rendait compte sauf la Ligue qui s’obstinait dans son acharnement et son entêtement. Est-ce par mépris ou par vengeance ? En tout cas, aujourd’hui, elle est obligée de reconnaître son tort et faire profil bas. Pour l’USMA, il s’agit plus d’une question d’honneur et de principe. Le club tenait à ce que justice soit rendue, malgré le fait que le championnat se soit arrêté. Il en sortira grandi et marque des points, contrairement aux dirigeants de la Ligue et de la FAF qui multiplient les bourdes et les mauvaises décisions, montrant leurs limites et leurs incompétences dans la gestion des affaires du football. Après un tel désaveu, ils devraient songer à démissionner. Mais les connaissant, ils n’oseront jamais le faire, car ils manquent de dignité. Encore une fois, ils vont laisser passer l’orage, et reprendre leur boulot comme si de rien n’était. Leur crédibilité en prend néanmoins un sacré coup, mais ils n’en ont cure. Ils ont toujours fonctionné de la sorte. Ils ont toujours été peu consciencieux et à la limite irresponsables. Ce qui les intéresse c’est leur petite personne arrogante et suffisante. Il n’y a qu’à voir comment ils ont géré la crise sanitaire pour se rendre compte de leur inaptitude et leur incompétence. Ils naviguent à vue ne sachant pas sur que pied danser. Ce mardi, la FAF a arrêté la date de la reprise du championnat en la fixant au 15 novembre, avant de pondre quelques heures plus tard un communiqué dans lequel elle annonce qu’il n’y a rien d’officiel. Craignant sans doute de se faire taper sur les doigts par les pouvoirs publics. La question qui se pose avec insistance, le football a-t-il besoin de ces pseudo-responsables qui n’assument par leurs fonctions ?

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