L’Etat insiste sur la nécessité de la prise en charge des problèmes et les préoccupations des citoyens

Au moment où le pays est sur le point d’amorcer une nouvelle étape politique tendant à mettre en place les fondements d’un Etat fort et juste où règne une véritable démocratie, le Président de la République, Abdelmadjid Tebboune, n’a pas manqué, encore une fois, à exhorter les membres du gouvernement d’être davantage à l’écoute des citoyens et prendre en charge leurs préoccupations, tout en évitant les décisions hâtives. Il faut relever, à ce titre, que ce n’est pas la première fois que le chef de l’Etat insiste sur la nécessité de la prise en charge des problèmes et les préoccupations des citoyens, car le Président Tebboune qui a toujours fait de la satisfaction des revendication exprimées par les populations, notamment dans les zones d’ombre, un axe prioritaire de sa politique, vient confirmer cette orientation. Lors de ses précédentes sorties médiatiques, il avait réitéré son ferme attachement à la consécration de la transparence pour le rétablissement de la confiance du citoyen en son Etat, assurant, dans ce contexte, que le peuple, notamment ses classes moyenne et ouvrière, constituait préoccupation majeure. Soulignant l’importance qu’il accorde aux préoccupations des Algériens, il avait assuré que chaque citoyen aura ses droits mais qu’il faut laisser au gouvernement le temps de concrétiser les différentes exigences du développement. Le président de la République a mis en garde, dans ce contexte, contre l’instrumentalisation, par divers moyens, et des plans visant l’Algérie, évoquant un acharnement extérieur qui nécessite de la vigilance pour mettre en échec ces desseins. Il s’agit pour les pouvoirs publics d’œuvrer, sans cesse, à l’amélioration des conditions de vie des citoyens et cela passe inévitablement par la participation de la société civile à tout ce qui a trait au développement de sa collectivité locale. A ce titre, il y a lieu de relever la nécessité d’associer les jeunes, notamment les compétences et les diplômés universitaire, à la réalisation des projets inscrits, alors que l’Etat a assuré qu’il ne renoncerait ni aux acquis sociaux ni à la réalisation des programmes de développement arrêtés, en dépit de la conjoncture économique difficile que traverse le pays. Le président de la République, faut-il le souligner, avait, maintes fois rappelé que les attentes sociales légitimes exprimées par les populations, demeurent au centre des préoccupations de l’Etat et seront satisfaites à travers les projets qui sont en cours de réalisation et ceux encore en voie d’être lancés. A travers le nouveau modèle économique, l’Etat compte s’inscrire dans la rupture totale avec les méthodes de gestion du passé et engager une nouvelle démarché marquée par une adéquation des politiques publiques et sectorielles et une rénovation de la gouvernance économique. Cette stratégie devrait permettre, à court et à moyen termes, de mettre en place une économie où la forte dépendance aux hydrocarbures et la dépense publique seront réduites graduellement. Dans ce cadre, la dépense publique continuera de servir de levier de développement et de la croissance dans le cadre d’une politique budgétaire rénovée et dont l’objectif sera de maintenir l’effet de la dépense publique comme instrument de l’investissement public et comme un stimulant à l’activité économique productive. Cette nouvelle démarche adoptée par l’exécutif devrait favoriser l’émergence d’une politique de diversification économique, de transformation structurelle et de rénovation du modèle de financement de l’économie. Récemment, le Premier ministre, Abdelaziz Djerad a affirmé que les priorités ont été définies en vue de traduire les mesures et fixer avec précision les délais d’exécution du plan d’action du gouvernement pour palier les inégalités en matière de développement local, notamment dans les régions du Sud, les zones montagneuses et rurales. Conscient de la spécificité, de la priorité et de la sensibilité du dossier du développement, le gouvernement est disposé à œuvrer à la prise en charge de ces préoccupations dans le but de garantir un développement équitable au profit de toutes les régions du pays, sans exclusion ou marginalisation, avait assuré M. Djerad, précisant que ce volet constitue une priorité majeure pour le gouvernement qui non seulement partage le même diagnostic mais également l’impératif de réunir toutes les conditions d’une vie décente aux citoyens où qu’ils se trouvent et quelque soit leur wilaya. La vérité amère est qu’il existe des zones d’ombre et d’exclusion, y compris dans la capitale du pays, a-t-il déploré ajoutant que l’Algérie ne peut pas fonctionner à deux vitesses et notre peuple mérite une meilleure prise en charge où qu’il se trouve. Soulignant l’engagement du gouvernement à poursuivre les programmes d’infrastructures et d’équipements prévus dans les différentes régions du pays, dans le cadre d’une nouvelle approche participative, le Premier ministre a fait état d’un travail en cours pour la révision de la nomenclature nationale des projets de développement, notamment ceux gelés, reportés ou non encore entamés. D’autre part, le gouvernement compte adopter une nouvelle approche en matière de lutte contre le chômage et s’engage à assurer une couverture sanitaire équitable et de qualité, tout en œuvrant à remporter le défi de la qualité dans le secteur de l’éducation. A ce propos, M. Djerad a mis en avant la nécessité de poursuivre les efforts dans le domaine de l’emploi, à travers l’adoption d’une nouvelle approche reposant sur un traitement purement économique, tout en réitérant la détermination du gouvernement à prendre en charge les préoccupations des jeunes exerçant dans le cadre des dispositifs d’insertion socio-professionnelle, des agents contractuels et des remplaçants, à travers une étude approfondie et détaillée de ce problème épineux, afin de trouver les solutions possibles pour établir des passerelles avec le marché du travail aux fins de leur insertion dans la vie professionnelle. Il a évoqué, en outre, la redéfinition de l’ordre de priorité de réalisation de ces projets dans chaque wilaya en fonction des besoins réels, capacités disponibles, le dividende socio-économique suivant les spécificités de chaque région. Le Premier ministre a, en outre, mis en avant la volonté du gouvernement d’assainir l’administration des pratiques bureaucratiques désuètes à travers la mise en œuvre d’une panoplie de mesures pratiques détaillées dans le Plan d’action, affirmant que le renforcement de la gestion décentralisée était une préoccupation partagée par l’Exécutif, qui s’emploiera à l’amélioration de la performance dans tous les domaines.

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