Prise en charge des malades impactés par le coronavirus

L’opération “octobre rose” dédiée à sensibiliser et soutenir la recherche autour du cancer du sein a débuté vendredi dernier, mais cette fois dans un concept très spécial, avec un retard dans les dépistages et les suivis parfois mis en attente, et ce à cause de covid-19.Cette pandémie a les conséquences en cascade sur le dépistage, le diagnostic et le prise en charge de cancer de sein, notamment en Algérie, ou les oncologues ont affirmé, que le pandémie du covid-19 avait « grandement » impacté le qualité de le prise en charge des cancéreux. Dr. Amina Abdelouahab sénologue à l’établissement hospitalier spécialisé de cancérologie Pierre et Marie Curie d’paris, a déclaré à l’occasion de le célébration d’octobre rose de lutte contre le cancer du sein que » le situation sanitaire exceptionnelle que vit l’Algérie, tout comme le reste de monde entier, suite à la propagation du nouveau coronavirus a grandement impacté le qualité les soins prodigués aux malades chroniques, notamment les patientes atteintes de cancer du sein qui se répand beaucoup plus chez certaines catégories d’âge parmi les femmes ».Les dépistages systématiques de tous les cancers ont été à l’arrêt, et ce généralement à cause de l’absence les moyens de transport et de le crainte de contracter le coronavirus dans les centres d’imagerie médicales, estime Amina Abdelouahab, beaucoup de femmes ne se sont pas présentées pour faire leurs mammographies, d’autres ont repoussé leurs traitements, avec les conséquences qui peuvent être dramatiques. En outre, le même spécialiste a déploré une hausse des cas de cancer du sein, passant de 300 cas en 1995 à 14.000 nouveaux cas en 2020, affirmant à cet égard que la majorité de ces cas sont à un stade très avancé et incurable de la pathologie, rendant le prise en charge pénible ».De son coté la présidente de l’association d’aide aux cancéreux « El Amel », Hamida Kettab, a confirmé que les inquiétudes des médecins portent d’abord sur le dépistage, étape essentielle pour la prise en charge d’un patient. Pendant toute la durée du confinement, déplorant la situation épidémiologique qui a empêché les malades d’effectuer les séances thérapeutiques et causer la détérioration de leur état de santé, voire aussi la réduction les chances de leur guérison. En revanche, Hamida Kettab a rassuré qu’il existe des équipes médicales spécialisées dans les différents centres, qui veillent à la continuité de traitement et à la prise en charge des femmes atteintes de cancer en dépit de la propagation de coronavirus », cette dernière regrette toutefois les pénuries de certains médicaments essentiels destinés au traitement du cancer depuis l’apparition de la pandémie. La crise de la covid-19 a déjà engendré énormément de dommages chez les personnes atteintes de cancer et leurs proches, mais dans tous les cas, le mot d’ordre est celui de le prudence, il est également nécessaire de sensibiliser la société quant à l’impératif de se débarrasser des mentalités « archaïques » qui dédramatisent la dangerosité de cette pathologie « létale » et afin de réduire la prévalence de ce fléau.