Le Dr Bekkat Berkani s’exprime de nouveau

Le docteur Mohamed Bekkat Berkani, membre du comité scientifique chargé du suivi de l’évolution de le pandémie du coronavirus (covid-19) en Algérie, s’est exprimé, à nouveau, sur le question de la réouverture des frontières. Le docteur Mohamed Bekkat Berkani a expliqué « le raison qui pousse certains pays, notamment ceux de l’union européenne, à maintenir l’Algérie dans leur liste rouge des pays à risque ». « De toute façon, le trafic aérien est à l’arrêt, par conséquent il est hors de question de parler de classification. Cette dernière est tout à fait obsolète et, quelque part, tendancieuse. Sinon comment la communauté européenne maintient-elle un pays comme l’Algérie même avec 500 cas/jour sur cette liste, alors que les pays européens frisent les dizaines de milliers de cas quotidiens ? », s’est-il interrogé. « Pour le moment gardons notre calme, lorsque la décision politique sera prise de rétablir un tant soit peu les liaisons aériennes, maritimes et terrestres, à ce moment-là et d’un commun accord avec les pays, il y aura les exigences des protocoles sanitaires », a-t-il estimé.
Dans ce même contexte, et interrogé sur les raisons derrière la réponse défavorable à la réouverture des frontières, le docteur Bekkat Berkani a expliqué que « l’exigence les tests PCR ne suffisait pas, car rien ne garantit que le voyageur ne contracte le virus à l’aéroport ou dans l’avion quand bien même il aurait effectué le test 72 heures avant leur embarquement. Les tests PCR ne sont pas une assurance totale et générale. Laissons-nous le temps de profiter de cette accalmie pour effectuer les rentrées scolaires et universitaires et retrouver normalité progressive », a-t-il détaillé. « Nous comprenons les difficultés qu’éprouvent nos compatriotes. Nous sommes tous atteints. Il y a les cas humanitaires qui pourraient être pris en charge avec nos autorités consulaires en vue de leur rapatriement. il reste que personne ne peut préjuger de l’évolution de l’épidémie d’ici quelques semaines », a-t-il rajouté. Enfin, le membre de comité scientifique s’est exprimé au sujet de la reprise de la prière du vendredi au niveau les mosquées, à cet effet, il a rappelé « que le virus de coronavirus (covid-19) existe toujours », soulignant que « le décision de l’annulation de le prière de vendredi dans les mosquées est une fatwa religieuse émise pour les raisons sanitaires ». « La population doit savoir que nous n’avons pas fini avec le virus du covid. Que toutes les mesures doivent être murement réfléchies surtout dans les endroits confinés et où il y a concentration de personnes. Le gros problème c’est la promiscuité. La décision d’annuler le prière de vendredi est une fatwa religieuse pour les raisons sanitaires. Mon avis est d’attendre encore un peu », a-t-il conclu.