Facilitations pour promouvoir l’écosystème start-up : Des ambitions à la mesure des enjeux

Le ministre délégué chargé des Start-up et de l’Innovation, Yacine Oualid, a indiqué hier que les décisions prises lors du dernier Conseil des ministres renforcent la volonté politique de soutenir les start-up.
Le ministre délégué chargé des Start-up et de l’Innovation, Yacine Oualid, a indiqué hier que les décisions prises lors du dernier Conseil des ministres renforcent la volonté politique de soutenir les start-up.
S’exprimant à la Chaîne 2 de la radio, le ministre fera savoir qu’au cours de cette réunion, il a été discuté d’une exonération fiscale de cinq ans au profit des start-up. «Nous sommes persuadés que cela permettra à beaucoup de start-up de pouvoir se concentrer sur des aspects plus importants que sont l’innovation et la création de richesse, ce qui ne peut être que très positif», affirme-t-il.
Parmi les facilitations accordées pour la création d’une start-up, l’intervenant citera la mise en place d’une plate-forme numérique en vue de réduire les procédures bureaucratiques qui se feront en ligne, que ce soit la demande de label ou l’accès au financement à travers le fonds d’investissement. Cela permettra aux porteurs de projets innovants ou startupeurs d’effectuer toutes les procédures administratives de manière simple sans se déplacer.
L’innovation critère majeur
Concernant les conditions d’obtention du label start-up, le ministre dira que les conditions ont été fixées par le décret 54-20. «Ce sont des conditions que l’on retrouve dans tous les pays du monde», a-t-il dit, précisant que la définition internationale de la start-up est une jeune entreprise innovante à potentiel de croissance basée sur des critères d’innovation.
A.R