La nouvelle Constitution ouvre les horizons économiques de l’Algérie dans une nouvelle phase

Après l’adoption de la nouvelle Constitution par 66,80 % des voix exprimées lors du référendum du 1er novembre 2020, de grands ateliers seront ouverts prochainement pour les réformes économiques, et ceci est lié à la réforme du système bancaire et financier, les réformes fiscales, la réforme des transferts sociaux et du système de soutien social, la révision du système de protection sociale et du système de retraite, la définition de la stratégie économique et la vision de l’Algérie 2035. A cet effet, l’orientation économique de l’Algérie verra un changement important en adoptant une politique de fermeté dans la préservation de l’argent public, en fixant des priorités dans le domaine de son décaissement et en se lançant pour la première fois dans l’exploitation des ressources nationales d’une manière qui sert l’intérêt public, comme l’exploitation de précieuses mines d’or dans le Sud du pays. La nouvelle Constitution prévoit également de construire une véritable industrie dans le cadre de l’investissement et de mettre l’accent sur les taux d’intégration pour localiser la technologie, afin que les nouveaux investisseurs et propriétaires de licences d’usine aient les conditions nécessaires, contrairement à ceux qui sont aujourd’hui emprisonnés dans des affaires de corruption. Les économistes conviennent à l’unanimité que l’étape de l’après constitution attestant des efforts intenses du gouvernement pour réparer les revers économiques précédents, remédier aux effets de corona, publier de nouveaux textes réglementaires et suivre le rythme de la loi de finances actuelle et d’autres lois en lançant des initiatives et en encourageant la créativité, après que la phase précédente a connu une baisse remarquable de la prestation des administratives. Aussi, le projet d’amendement constitutionnel sur lequel le référendum populaire a eu lieu avant-hier, inclut la constitution de l’aspect économique, à commencer par l’accent mis sur le caractère social de l’État, et ce à travers le préambule de la constitution, car le paysage du système économique adopté dans le projet d’amendement à la constitution est un système d’économie libre ou une économie de marché, tout en assurant la survie du rôle l’Etat sur l’aspect social, en prenant soin des aspects de la protection sociale qui restent de la responsabilité de l’État. Le même projet stipule également la liberté d’investissement et de commerce, la liberté d’entreprise, la libération de l’initiative privée dans l’action économique, et attache une importance particulière à la question du développement durable et de l’utilisation optimale des ressources économiques et à leur durabilité au profit des générations futures. La nouvelle Constitution accorde une attention particulière à la question de l’environnement et de l’utilisation optimale des ressources en eau, des ressources énergétiques traditionnelles et des énergies renouvelables, ainsi qu’à définir clairement le rôle de l’État dans la régulation du commerce extérieur, dans l’organisation de la concurrence et dans la régulation des pouvoirs de l’économie. Le projet définit la nature de la propriété des terres agricoles qui restent la propriété de l’État. Un organe de contrôle constitutionnel qui surveille le décaissement des fonds publics et un mécanisme important de gouvernance économique, en élargissant ses pouvoirs.En outre, le nouveau projet inclut la constitution du Conseil économique, social et environnemental, en tant qu’organe consultatif qui accompagne le gouvernement et les pouvoirs publics dans l’évaluation des politiques publiques, et en tant que mécanisme de dialogue et de consultation pour tous les acteurs du domaine économique et social et les acteurs de la société civile et leur implication dans l’action de développement, que ce soit au niveau macroéconomique ou au niveau de la Développement local en assurant le développement et le renforcement du mécanisme de gouvernance locale basé sur une approche participative.