« L’Algérie connaît une deuxième vague plus violente que la première », estime Dr. Bouab
Les épidémiologistes ont convenu que la deuxième vague de la pandémie sera plus violente que la première en général, comme elle est enregistrée dans la plupart des pays du monde, notant que l’Algérie est entrée dans cette deuxième vague fin octobre et que le pic se situera en novembre et décembre, prévoyant d’autres vagues qui se poursuivront entre Netteté et faiblesse avec l’année 2021, et son impact sera accru par les grippes saisonnières qui se forment pendant cette saison, ainsi que par les allergies durant la période hivernale, qui aggraveront la férocité de l’épidémie. Le Professeur Dhiaa EddinBouab a déclaré que l’Algérie est entrée dans la deuxième vague de la COVID-19, selon les statistiques actuellement disponibles, qui ont bondi très rapidement au cours des deux derniers jours, décrivant cette deuxième vague comme dangereuse et vulnérable, et non comme une continuation de la première vague, car selon les données précédentes sur le cours de la pandémie au niveau mondial, le coronavirus portera également une troisième vague qui sera moins dangereuse que la deuxième et plus sérieuse que la première vague, affirmant que la deuxième vague sera plus violente et plus féroce. Dr Bouab, spécialiste des maladies endocriniennes et chercheur sur les épidémies confirme que la qualité génétique du virus a changé et est devenue plus dangereuse, contrairement à ce que dit la rumeur concernant la perte de sa capacité et sa faible contagiosité. Dans ce contexte, le spécialiste souligne que “le virus est toujours inconnu, d’autant plus que les experts sanitaires chinois, lors de leur visite en Algérie au début de la première vague, ont confirmé que le génome du virus algérien est différent du virus Chinois et plutôt similaire à la souche présente en France.” Le médecin a poursuivi “l’exemple vivant de cela est la hausse du nombre de décès, en plus du degré croissant d’infection et de la forte émergence de symptômes sur les personnes, ce qui est le même pour ceux qui sont en réanimation, et nous sommes en train de revenir à l’épidémie vu que nous sommes entrés dans la deuxième vague et qu’il n’y a pas suffisamment de dépistages.” Selon le schéma épidémiologique, l’épidémie aura une première vague forte, puis une deuxième vague plus violente, avec une augmentation significative du nombre de cas, pour revenir à nouveau à la baisse sous la forme d’une troisième vague, qui sera inférieure à la deuxième et plus forte que la première, avant la fin définitive de l’épidémie, fixée en avril 2021, selon les prévisions et rapports des scientifiques. Dr. Bouab explique que l’augmentation du nombre de contaminants s’accompagne d’une augmentation du nombre de décès qui dépasse 12 cas par jour, après avoir été contourné entre 5 et 8 cas par jour. A noter que de nombreux patients recourent à l’automédication et à la médecine à domicile, sans effectuer de tests, ce qui suggère qu’il existe d’autres cas en dehors des statistiques, tout en soulignant que ” le taux de mortalité mondial fluctue entre 6 et 8%, alors que le pic maximal se situe en mois de novembre et décembre.” Le Professeur Bouab a rappelé que l’Europe, pour limiter l’épidémie, fait plus de diagnostics sur le nombre de cas, notamment pour les familles dont l’un de ces membres est infecté, toute sa famille et son entourage font l’objet d’analyses et de suivis, par la suite. Pour limiter la propagation du virus, Dr. Bouab a conseillé la fourniture de dispositifs de détection de virus dans chaque wilayas, y compris celles qui sont fortement touchés, pour permettre aux personnes infectées par le coronavirus d’interférer avec les personnes atteintes de grippe saisonnière, afin d’éviter une mauvaise hospitalisation, car la grippe saisonnière ne nécessite pas d’hospitalisation et l’épidémie nécessite la fourniture de matériel, d’équipes médicales et autres pour mieux maîtriser la situation.
