Protestation dans les établissements scolaires initiée par l’Unpef Un taux de suivi mitigé selon le syndicat
Le syndicat de l’Union national de personnels de l’enseignement et de la formation (Unpef), qui a appelé à une journée de protestation dans les établissements scolaires, n’est pas satisfait des résultats du débrayage. Ainsi, le suivi du mot d’ordre de grève est mitigé, même si le syndicat tente de s’en défendre. Ainsi, le taux le plus élevé de suivi est enregistré dans quelques établissements et ne dépassant pas les 45 %, selon les chiffres fournis par une source au sein de l’Unpef. « La grève a été suivie d’une manière très mitigée à travers certaines villes du pays », a-t-il ajouté, à ce propos. Le membre du bureau national du l’Unpef a expliqué que « les raisons qui nous ont poussé à faire grève concernent tous les fonctionnaires du secteur de l’éducation nationale », et que cette journée de débrayage « est un message aux autorités pour prendre en charge durant cette pandémie ces fonctionnaires » qui font « face à un danger imminent en s’exposant, sans moyens, à un danger mortel ». « Le protocole sanitaire est absent dans les établissements scolaires des trois paliers », a-t-il dit, estimant que « les autorités doivent mettre les moyens nécessaires pour la mise sur pied de ce protocole et le respecter pour épargner plus de contaminations ». Interrogé sur la décision de la tutelle de doter tous les établissements de moyens nécessaires de protection à travers une enveloppe financière allouée à cet effet, il a estimé que cette décision « est une réponse aux sollicitations des fonctionnaires à travers leurs syndicats, dont l’Unpef ».
