création d’une ferme agricole pédagogique au niveau du barrage de Douera

Une convention de partenariat pour le lancement d’une ferme agricole-pédagogique au niveau du barrage de Douera a été
signée jeudi entre l’Agence nationale des Barrages et Transferts (ANBT),
l’Office National de l’irrigation et du Drainage (ONID) et l’association
Torba, spécialisée dans agriculture biologique.
Le ministre des ressources en eau, Arezki Berraki, qui a assisté à la
cérémonie de signature de cette convention avec le conseiller du Président
de la République, chargé des associations, Nazih Benramdan, a assuré la
disposition de son secteur à soutenir les projets de ce genre, expliquant
que les deux organismes, l’ANBT et l’ONID, dépendants de son département,
vont accompagner l’association Torba qui envisage de lancer cette ferme
dans le cadre de la promotion de l’agriculture familiale et urbaine.
Il a expliqué que les surfaces offertes par son département à
l’association Torba utiliseront l’eau du barrage ce qui permettra de
rentabiliser à la fois les ressources hydriques et développer une
agriculture durable dans un contexte environnemental marqué par le stresse
hydrique.
Pour sa part, M. Benramdan a souligné le rôle de la société civile dans la
promotion d’une agriculture durable et écologique en associant les citoyens
à ses projets, ajoutant que l’objectif de telles actions était de préserver
la santé du citoyen en protégeant son environnement.
De son côté, le président de l’association Torba, Karim Rahal, a expliqué
que le projet de cette ferme qui sera réalisée sur deux hectares dans un
premier temps, consacrera une superficie importante pour la culture des
produits maraîchers et des arbres fruitiers qui seront destinées à la
population locales.
Le projet porte également sur la création d’un centre de formation et
d’hébergement pour les stagiaires au sein de cette ferme.
S’agissant de l’activité de son associations, M. Rahal a assuré que son
mouvement associatif engage, depuis sa création en 2014, des actions pour
promouvoir une agriculture traditionnelle, saine et sans produits
chimiques, ni pesticides afin de préserver à la fois la santé et
l’environnement du citoyen.
Il a évoqué dans ce sens les jardins partagés créés par la société au
niveau des centres urbains et suburbains pour les familles ” afin de
reconnecter les citadins à la nature et leur faire goûter les saveurs des
fruits et des légumes naturels”. Il a cité notamment les communes de
Zéralda , Bouchaoui et El Harrach .
“Nous encourageons les gens à cultiver des plantes aromatiques et des
potagers même au niveau de leur balcons ou au niveau des petites parcelles
de leurs maisons”, a-t-il recommandé.
En outre, l’association encourage les agriculteurs à renouer avec
l’agriculture saine d’antan en évitant l’utilisation des engrais chimiques
et les pesticides à travers un travail pédagogique qui passe par la
création de ce genre de fermes écologiques.
La mission de l’association consiste également à prodiguer des formations
de recyclage des déchets pour la production de compostes afin de les
substituer aux engrais chimiques.
AMINE.Y

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