Le CNDH salue les efforts de l’ANP pour l’enlèvement des mines anti-personnel

– Le Conseil national des droits de l’homme (CNDH) a
salué les efforts consentis par l’Armée nationale populaire (ANP), depuis
1963 pour l’enlèvement des mines antipersonnel enfouies par l’occupant
français dans le sol algérien.
A l’occasion de la Journée Internationale de la sensibilisation au
problème des mines antipersonnel et de l’assistance à la lutte anti-mines,
le 4 avril, “le CNDH salue hautement les efforts consentis de tout temps
par l’ANP, digne héritière de l’Armée de libération nationale (ALN), en
matière d’élimination définitive des mines antipersonnel, en vue de
sécuriser les vies des citoyens et citoyennes, afin qu’ils puissent jouir
de leur droit constitutionnel à la vie, à l’intégrité physique et à
l’utilisation des terres déminées dans l’agriculture, le pâturage et
autres, et leur garantir ainsi le droit au travail et à une vie décente”, a
indiqué dimanche un communiqué du Conseil.
“L’Algérie a souffert des affres des mines anti-personnel, car l’occupant
avait recouru, pour encercler l’ALN, à la plantation de milliers de mines
anti-personnel, notamment tout le long des frontières est et ouest, et plus
précisément sur les lignes Morice et Challe”, a souligné le communiqué.
“Notre ANP, digne héritière de l’ALN a procédé, depuis 1963, au déminage
et à la destruction des mines posées par l’occupant français”, a souligné
le CNDH, ajoutant que “la mission a été parachevée avec succès le
1/12/2016, avec 9 millions de mines enlevées et la destruction des stocks
de ces mines, outre 100.000 hectares de terres déminées et réexploitées
dans l’agriculture et le pâturage, pour garantir le droit de l’Homme à la
vie, à l’intégrité physique et à la vie décente”.
“Après l’indépendance, les nouveaux Etats ont hérité de grandes
superficies jonchées de mines qui continuent à faire des victimes parmi les
habitants de ces régions, dont la plupart ont été amputés de leurs membres
lors des explosions des mines ayant fait plusieurs handicapés”, précise le
Conseil.