Charfi installe les membres de la commission médiatique

M. Charfi a rappelé le contenu de « la charte de déontologie de la campagne électorale qui a été signée par les différents médias nationaux lors de la précédente Présidentielle, et qui stipule la nécessité de se conformer aux lois régissant les élections, de respecter le principe de neutralité et le traitement des candidats à pied d’égalité.
Le président de l’Autorité nationale indépendance des élections (Anie), Mohamed Charfi a présidé à Alger l’installation des membres de la commission de la répartition équitable du temps d’antenne entre les candidats aux prochaines élections législatives via les médias nationaux et la commission de suivi de la campagne électorale. La première commission, installée en prévision du rendez-vous électoral du 12 juin prochain, est chargée de suivre la campagne électorale dans tous ses aspects liés à la surveillance des salles, du respect du protocole sanitaire, des espaces réservés aux affiches et autres. La deuxième commission assure le suivi des interventions des candidats via les chaines télévisées et radiophoniques ainsi que leurs couvertures médiatiques pour « assurer une équité entre tous les candidats ». Les deux commissions regroupent des représentants de plusieurs secteurs, dont l’Intérieur, la Justice et la Communication outre l’Autorité de régulation de l`audiovisuel (Arav). A cette occasion, M. Charfi a rappelé le contenu de « la charte de déontologie de la campagne électorale qui a été signée par les différents médias nationaux lors de la précédente Présidentielle, et qui stipule la nécessité de se conformer aux lois régissant les élections, de respecter le principe de neutralité et le traitement des candidats à pied d’égalité ». Par ailleurs, M. Charfi a rappelé avoir instruit les coordinateurs de l’Anie au niveau national d’« autoriser les partis politiques et les listes indépendantes à déposer les dossiers de candidature, même si ne remplissant pas, totalement ou partiellement, la condition de la parité stipulée par la nouvelle loi électorale ». L’abrogation de cette condition concerne uniquement les prochaines législatives, a-t-il souligné. Les personnes désirant se porter candidats devraient collecter 25 000 signature à travers 23 wilayas avant le dépôt du dossier, a indiqué M. Charfi. A rappeler qu’en application des dispositions des articles 206 et 316 de l’ordonnance n 21-01 du 10 mars 2021 portant Loi organique relative au régime électoral, les listes des candidats présentées au titre d’un parti politique « doivent être appuyées par, au moins, vingt-cinq mille signatures individuelles d’électeurs inscrits sur les listes électorales ». Ces signatures doivent être recueillies à travers, au moins, vingt-trois wilayas dont le nombre de signatures exigées pour chacune des wilayas ne saurait être inférieur à trois cent signatures. La réunion de ces conditions habilitent le parti concerné à déposer sa liste de candidats auprès des Délégations de l’Anie à travers l’ensemble des circonscriptions électorales au niveau des 58 wilayas.
23 587 815 électeurs au niveau de 58 wilayas
Le corps électoral définitif après examen des recours introduits compte 23 587 815 électeurs au niveau de 58 wilayas, tandis que le nombre d’électeurs pour la communauté algérienne établie à l’étranger s’élève à 902 365 électeurs, a indiqué M. Charfi. S’exprimant au terme de l’installation de deux comités de l’Anie (contrôle de la campagne électorale et répartition du temps d’antenne), M. Charfi a fait état d’un total de 212 797 nouveaux inscrits, après le traitement des recours et de 111 961 radiés, portant ainsi le corps électoral sur le territoire national à 23 587 815 électeurs. Pour ce qui est du corps électoral de la communauté nationale établie à l’étranger, le nombre a atteint 902 365 électeurs, a ajouté le responsable. S’agissant des dossiers de candidature en prévision des législatives du 12 juin prochain, le président de l’Anie a révélé que, jusque-là, deux listes indépendantes ont déposé leurs dossiers de candidature à savoir El Fakhr (Laghouat) et El-Hisn EL-Matin à (Tipasa). Les coordinateurs de l’Anie au niveau de Laghouat et de Tipasa auront à examiner les dossiers de candidature dans un délai de huit jours au plus tard. Si les dossiers sont rejetés, les concernés peuvent introduire un recours au niveau du tribunal administratif puis le Conseil d’Etat, a-t-il poursuivi. Le nombre de formations politiques ayant formulé le vœu de participer à ces échéances est de 53 partis jusqu’à maintenant.
Nadine Oumakhlouf

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