Plan d’action du gouvernement: renforcer l’économie de la connaissance

– Le plan d’action du gouvernement, qui sera
soumis au Parlement pour débat, prévoit le renforcement de
l’économie de la connaissance, de la recherche et développement (R&D) et de
l’innovation tout en accélérant la transition numérique et le développement
des startups.
Le gouvernement s’engage ainsi à l’élaboration d’une loi-cadre sur
l’économie de la connaissance, la mise en place d’une stratégie nationale
de transfert technologique ainsi que la mise en place des mécanismes pour
le financement des travaux de prototypage et de recherche et développement
au profit des startups.
Il s’agit aussi de la mise en place d’incitations fiscales, pour
encourager les entreprises à investir dans la recherche et développement,
la mise en place d’un cadre règlementaire régissant les dépenses, qui
peuvent être qualifiées de dépenses R&D en entreprise, ainsi que la mise en
place de mesures incitatives pour encourager les thèses de recherche en
entreprise.
De plus, pour renforcer l’économie de la connaissance, le plan prévoit la
mise en place d’un mécanisme pour soutenir le dépôt de brevet à
l’international, l’encouragement du recrutement de main-d’œuvre hautement
qualifiée dans les entreprises, la création du statut de chercheur en
entreprise et la digitalisation des procédures de dépôt de brevets.
Il s’agit aussi de la création de zones franches technologiques et
d’ateliers de prototypage (makerspaces) au profit des porteurs de projets
innovants et du recours aux prestataires nationaux dans le secteur du
numérique et des nouvelles technologies.
Par ailleurs, le gouvernement s’engage, à travers son plan d’action, à
promouvoir l’écosystème des startups et de l’économie numérique par la
création du cadre réglementaire pour l’open innovation (innovation ouverte)
et les intermédiaires de paiement électronique (PSP), ainsi que la mise en
place des textes d’application pour le Crowdfunding (financement
participatif).
Il prévoit aussi la révision du cadre législatif du e-commerce, pour le
rendre plus flexible avec les start-up, la simplification des procédures de
création d’entreprises au profit des startups et autres
primo-investisseurs, la création de statuts pour les freelances et
auto-entrepreneurs ainsi que le renforcement du rôle des startups comme
vecteur d’inclusion financière à travers le e-paiement et le e-commerce.
De plus, le plan d’action envisage la création d’un réseau national de
“Business Angels”, la création de représentations régionales du “Algerian
Startup Fund”, le lancement du programme d’accélération des startups via
l’accélérateur public “Algeria venture”, la création d’incubateurs et
d’accélérateurs dans toutes les wilayas du pays ainsi que la mise en place
d’un système d’évaluation et de mise à niveau des incubateurs.
Il s’agit aussi de la création d’un Finlab au profit des startups activant
dans le secteur des technologies financières (fintechs), l’encouragement du
capital-risque, compte tenu de son rôle clé dans le financement de
l’innovation, et l’allégement des procédures administratives pour la
création de fonds d’investissement et de fonds communs de placement dans
l’innovation.

A.Z

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