La crise pétrolière n’a pas bloqué le rythme de reconstruction

La baisse des prix du pétrole entamée en 2014 “n’a pas bloqué le rythme de reconstruction” de l’Algérie en dépit d’une perte allant jusqu’à 70% de ses revenus aux pires moments de ce choc extérieur, souligne le document portant la Déclaration de politique générale du gouvernement.

“La crise des prix du pétrole a commencé en 2014, atteignant son paroxysme en 2016, et n’a connu qu’une modeste amélioration depuis lors. Comme de nombreux autres pays pétroliers, l’Algérie a perdu jusqu’à 70% de ses revenus aux pires moments de cette crise. Cependant, ce choc extérieur n’a pas bloqué le rythme de reconstruction du pays”, note le document.

Dans sa présentation des principales réalisations économiques, la même source note, tout d’abord, que le PIB est passé de 160 milliards de dollars en 2016 à 168 milliards de dollars en 2017 et se projette à 184 milliards de dollars en 2018.

Il est, cependant, précisé que la croissance, qui a été de 3,2% en 2016, s’est poursuivie à un niveau moindre en 2017 (1,4%) et connaitra une remontée en 2018 avec une projection de 2,2%. Cette croissance est “modeste” du fait du recul du secteur des hydrocarbures, car hors hydrocarbures, la croissance aura été de 2,2% en 2017 et s’annonce de 3,4% en 2018, ajoute le document.

Ali B

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