Oran : d’un coût estimé à 1,5 milliard DA La première phase d’éradication de la décharge d’El Kerma achevée le mois de mars

Lancés le mois d’octobre 2018 par l’Agence nationale des déchets AND, les travaux de la première phase de l’éradication de la décharge d’El-Kerma, située au sud de la commune d’Es-Senia et s’étend sur 85 hectares, seront achevés au courant du mois de mars prochain, a-t-on appris hier de sources proches de la commune d’El-Kerma. Un important projet de réhabilitation de ce site a été approuvé par le ministère après la mise en service du centre d’enfouissement technique (CET) de Hassi-Bounif en 2012. Le coup d’envoi des travaux pour sa concrétisation a été donné en octobre 2018, avec l’AND comme maître d’ouvrage. D’un coût estimé à 1,5 milliard DA, le projet vise à mettre un terme aux problèmes soulevés par la population locale, notamment la pollution et les odeurs émanant du site ; et à récupérer une assiette importante qui servira à implanter un parc urbain. Il y a quelques mois, les responsables de l’AND avaient annoncé que première phase, qui consiste à reprofiler et couvrir les déchets sera achevée en mars 2020, et que la deuxième phase pour l’implantation d’un parc urbain sera entamée une fois achevées les procédures des marchés publics. Le site sera, ainsi, réintégré dans le paysage immédiat afin de lui donner une vocation eco-touristique grâce à la valeur ajoutée dont il bénéficiera en terme d’aménagement. Une mission qui exige des moyens et des équipements de haut niveau, notamment les outils de relevage, surtout lors qu’on sait que la géante décharge d’El-Kerma s’étale sur pas moins de 85 ha. Ainsi, une enveloppe globale de 150 milliards de centimes, puisée du Fond National de l’Environnement et du Littoral (FNEL), a été débloquée par le ministère de l’Environnement pour la réhabilitation de cette décharge qui, rappelle-t-on, a suscité, dans le passé, le mécontentement de nombreux riverains, avant d’être fermée. Cette décharge a été à l’origine de graves préoccupations sanitaires pour les riverains. Avant d’être fermée, les déchets domestiques brûlés à l’air libre étaient à l’origine de la hausse du nombre de maladies respiratoires parmi les populations habitant les périmètres alentours. Pour rappel aussi, la wilaya d’Oran avait bénéficié, dans le cadre du Plan quinquennal 2004-2009, de trois centres d’enfouissement techniques dont ceux de Hassi-Bounif, El-Ançor et Arzew, ce qui a permis la fermeture de cette décharge. Une étude a été réalisé il y a quelque années et a prévu un parcours sportif, une zone de détente et des aires de jeux pour les enfants, une clôture de façade de 1600 m de long et 2 m de haut, y compris le portail d’entrée, le terrassement, le reprofilage et compactage des déchets, la couverture des déchets par une couche de remblai de 70 cm, et la réalisation d’une voirie, un parking, un cheminement et une digue de protection de 2.750 m de long et 1,5 m de haut. L’étude avait aussi prévu l’aménagement paysager et l’équipement de l’espace récréatif par un parcours de santé et des équipements sportifs, une zone d’animation, une zone de détente pour adultes et une zone de récréation pour enfants, entre autres.
Lahouari K

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *