Après le rejet de la candidature de Baadji Le SG de l’ONM critique le FLN

re du secrétaire général du parti FLN, d’Abou El Fadl Baadji, aux prochaines élections législatives du 12 juin, par l’Autorité nationale indépendante des élections (Anie), se poursuivent.

Cette fois-ci, c’est le secrétaire général par intérim de l’Organisation nationale des moudjahidine (ONM), Mohand Ouamar Benlhadj, qui s’est exprimé sur cette affaire qui a provoqué des remous au sein du parti.

Il a qualifié ce rejet de « honte », affirmant qu’avec cette histoire, le parti FLN a atteint le stade de la décadence, tout en déplorant son évolution depuis l’indépendance du parti.

Mohand Ouamar Benlhadj, ancien moudjahid, trouve que la situation dans laquelle se trouve cette formation politique est inacceptable, surtout que deux anciens secrétaires généraux du parti ont été poursuivis en justice, à savoir Djamel Ould Abbes et Mohamed Djemai, pour des affaires de corruption et un troisième en fuite, allant demander l’exil au Maroc, en l’occurrence Amar Saadani.

« C’est une honte », a lancé le secrétaire général de l’ONM, appelant à protéger le parti en le rangeant, expliquant que ce sigle appartient au peuple et à l’histoire du pays.

La candidature d’Abou El Fadl Baadji a été pour rappel rejetée pour le motif que le concerné a présenté un dossier incomplet. Il y manquait le document justifiant sa position vis-à-vis du service national.

Abou El Fadl a expliqué qu’avant même le rejet de son dossier, il a pris la décision de ne pas le compléter et de se retirer de la course au Parlement. Or, la raison évoquée par l’ANIE est que le dossier était incomplet.

« Nous regrettons l’évolution du FLN depuis 1962. Ça dépasse le stade de la décadence, pour ne pas dire plus. La décadence est consommée », a indiqué le SG de l’ONM qui rappelle qu’en 1962, le seul critère pour y adhérer c’était la participation à la guerre de Libération nationale.

Il ajoute que ce parti me mérite pas son sigle. « C’est ce qui nous a poussés il y a une année à demander le retrait du sigle de ce parti parce que nous avons constaté que ceux qui sont dans les sièges du parti sont des indus occupants. Nous réitérons notre demande, le sigle doit rester propre », dit-il.

Le rejet du dossier de Baadji est une raison supplémentaire pour insister sur ce retrait. « Nous sommes arrivés au point où un responsable du FLN se présente aux élections et voit son dossier rejeté. C’est une honte », assène-t-il.

« Ce sigle doit être rangé pour l’histoire parce qu’il fait partie de l’histoire et de la mémoire. Avec le multipartisme, c’est terminé, le FLN appartient au peuple. Il faut mettre dans un panthéon où il sera à l’abri des affairistes, des milliardaires et des trabendistes », a-t-il lancé.

Fateh H.

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