Centre anti-cancer d’Annaba : Recours en 2020 à des technologies novatrices en radiothérapie

Le Centre anti-cancer (CAC) d’Annaba va recourir cette année à un nouveau système de traitement de radiothérapie axé sur l’exploitation de technologies novatrices dans le domaine, notamment la “radiothérapie Stéréotaxique”, pour la prise en charge de 4 000 patients actuellement traités au centre qui enregistre un total de 1 400 nouveaux cas chaque année. Dans cette perspective, les travaux sont en cours pour se familiariser avec cette technique de haute précision basée sur l’utilisation de microfaisceaux convergents permettant d’irradier à forte dose la tumeur sans endommager les tissus ou les organes sains, en coopération avec une équipe médicale canadienne de l’hôpital d’Ottawa, qui a visité les 8 et 9 janvier dernier le CAC de Annaba et discuté avec l’équipe médicale locale au sujet des mesures techniques et organisationnelles nécessaires, a-t-elle précisé. Cette technologie innovante permettra, selon la responsable du service de radiothérapie de ce centre, Pr. Lilia Naoun, d’obtenir de meilleurs résultats dans le traitement des tumeurs cancéreuses, en particulier celles apparaissant à la fin du traitement classique (chimiothérapie et radiothérapie) et une meilleure qualité de vie, en particulier chez les jeunes patients, les enfants et les jeunes adultes notamment, présentant 0des tumeurs secondaires cérébrales, hépatiques, pulmonaires ou osseuses, a souligné la même source.”Les échanges entre les équipes médicales locales et canadiennes s’inscrivent dans le cadre d’un partenariat scientifique visant à développer les champs d’exploitation des technologies innovantes dans le domaine médical”, a déclaré cette spécialiste qui a fait état d’un programme de formation à l’aide des visioconférences, en plus de débattre et étudier les dossiers des patients pour adopter le traitement approprié. Depuis son ouverture en juillet 2015, le service de radiothérapie traite quotidiennement environ 140 patients par radiothérapie classique avant de recourir durant les trois dernières années à la radiothérapie par modulation d’intensité (IMRT) pour le traitement des tumeurs de la sphère ORL (oto-rhino-laryngée) et de la prostate, et ce, conformément aux recommandations médicales internationales et celles des associations de lutte contre le cancer, a-t-on fait savoir. Toutefois, après cinq années d’activités, le service de radiothérapie accuse jusqu’à présent un manque criant en spécialistes, avec seulement deux physiciens pour assurer la radiothérapie ce qui se traduit par un espacement des rendez-vous jusqu’à 5 à 6 semaines pour programmer les séances d’irradiation des malades dont 40% sont des enfants.

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